2025
Les réserves du Migron et de Massereau le jeudi 24 avril.
Notre guide, Guillaume, conservateur des réserves du Migron-Massereau, après son inspection quotidienne, nous accueille, équipé de sa longue-vue et d’un sac à dos plein de surprises.
Tout d’abord, il nous raconte l’histoire de la réserve du Massereau/Migron.
Il y a 20 siècles, l'Estuaire de la Loire, le Lac de Grand-Lieu et la Brière formaient une immense lagune de 40 000 hectares, soumise à la marée. La circulation des navires devînt difficile de par l’ensablement et l’évolution permanente du chenal. En 1756, des travaux ont permis d’améliorer la navigabilité. Puis, entre 1862 et 1892, un canal artificiel parallèle à la Loire a permis la circulation des grands voiliers. De Frossay jusquaù Pellerin, et d’une longueur de quinze kilomètres, le trafic maritime a augmenté considérablement en quelques années. Toutefois, le tonnage des bateaux et l’abandon de la voile pour la vapeur a rendu ce canal obsolète quelques années après son inauguration. A l’entrée de la réserve, nous voyons encore les vestiges du pont tournant qui a eu deux fonctions, laisser le passage aux voiliers mais aussi aux personnes qui travaillaient sur les îles (Cf. « Etude historique et ethnologique des petits ports de la Loire – Novembre 2005)
L'envasement progressif de l'Estuaire de la Loire, par accumulation des alluvions déposées par le fleuve s'est effectué lentement et naturellement. L'Estuaire est peu à peu devenu un chapelet d'îles et de bancs de sable, séparés par une multitude de "bras" du fleuve, constamment remodelés par les effets des crues et des marées.
Au cœur de l’estuaire, la réserve a été créée en 1973 sur une ancienne île de la Loire, l’île du Massereau et l’ancien bras du Migron.
- La Réserve du Massereau s'étend sur 393 hectares. Elle comprend "l'île" du Massereau, d'anciens bras de Loire, aujourd'hui partiellement comblés, et une partie du Canal de la Martinière (Canal Maritime de la Basse-Loire). Elle est approuvée Réserve de Chasse et de Faune Sauvage par le Décret du 23 septembre 1991. © J. Pelatre ONCFS
- En 2008, la Réserve du Migron prolonge celle du Massereau par l'ouest, construite autour de l'ancien bras du Migron, entre "l'île" de la Maréchale et le Canal, sur la commune de Frossay.
Ces milieux humides appartiennent au Conservatoire du Littoral et sont aujourd'hui protégés pour offrir à de nombreuses espèces d'oiseaux de bonnes conditions d'hivernage ou de reproduction. © ONCFS
En 2022, le département a été délégué par le propriétaire, le Conservatoire du Littoral, pour reprendre la gestion de 550 hectares. Avec plus de 2 600 hectares sur les deux rives, le Conservatoire du Littoral est devenu un acteur incontournable de la protection des espaces naturels dans l'Estuaire de la Loire. Etablissement public d’Etat, sa mission est d’acquérir des parcelles du littoral menacées par l’urbanisation ou dégradées pour en faire des sites restaurés, aménagés, accueillants dans le respect des équilibres naturels. La Réserve du Masserreau/Migron est un site majeur pour l’avifaune hivernante, reproductrice et migratrice. (Source : Guillaume Cochard)
1 et 2) La réserve, 3) une partie de notre groupe, 4) Guillaume, notre guide et conservateur de la réserve.
Arrivés sur la passerelle, voici le rossignol-philomène, il « trille » sans s’arrêter. Ses lieux de prédilection : les haies bocagères où se cachent aussi la bouscarle de Cetti et la fauvette à tête noire, aux chants caractéristiques.
Et voici les hirondelles rustiques qui tournoient au-dessus de nos têtes, notre guide nous apprend à les différencier, queue très fourchue chez le mâle et plus courte chez la femelle.
En continuant, voici la sarcelle d’hiver qui stationne ici en hivernage d’octobre à mars, la réserve est le second site d'hivernage français de cette espèce. Au plus fort de la saison, sur les remises (étangs) du Massereau, ce canard très coloré peut atteindre plusieurs milliers d'individus.
Après les grandes marées hivernales où l'ancien bras du Migron reprend ses droits sur les prairies, l'eau s'est retirée, laissant place à ce paysage de toute beauté.
Un autre anatidé bien présent, la Tadorne de Belon, le plus grand des canards de surface en France. Le mâle et la femelle sont sensiblement identiques. La tête et le haut du cou sont verts, le reste du cou blanc. Celle-ci fréquente les rivages marins, estuaires, lagunes et marais saumâtres côtiers, en Europe et les zones humides saumâtres de l'intérieur des terres.
Des petits oiseaux nichent dans les roselières, les « passereaux paludicoles » : la Gorgebleue à miroir, la Rousserolle effarvate et turdoïde, le Phragmite des joncs, la Locustelle luscinioïde, le Bruant des roseaux ou Panure à moustaches, nous en entendons quelques-uns. Parmi ces espèces certaines sont très menacées.
Peut-être entendrons-nous cette espèce naguère présente dans presque toute la France, le « Râle des genêts ». Il a connu une régression de ses effectifs (estimée à 70% en 20 ans) et de sa distribution. Hôte des prairies pâturées ou fauchées, il est particulièrement sensible aux fenaisons précoces, qui déciment les œufs et les poussins. Malgré quelques observations tous les ans, aucun contact de mâle chanteur n'a été enregistré sur les réserves depuis 2011. D'autres oiseaux inféodés aux prairies sont également bien présents : Tarier des prés et Tarier pâtre, Bergeronnette printanière (photo), Alouette des champs, Cisticole des joncs ou Pie-grièche écorcheur notamment. Tarier pâtre et pie-grièche écorcheur apprécient les haies basses tels que des fourrés donnant sur les prairies : les pruneliers et les ronciers pour se nicher.
D'autres limicoles (petits échassiers) sont également réguliers sur les Réserves du Massereau et du Migron : Bécasseaux variables, Chevaliers combattants et gambettes, Courlis cendrés, Barges à queue noire, Vanneaux huppés, Pluviers dorés...
1) la bergeronnette printanière, 2 et 3) le héron cendré, 4 et 5) la poule d'eau, 6 et 7) héron et aigrette.
Présents également dans cette réserve - Dans la saulaie du Massereau nichent près de 350 couples de Hérons cendrés, garde-boeufs et Aigrettes garzettes, ce qui en fait la plus grande héronnière (colonie de hérons) de l'Estuaire. Deux nids de Spatule blanche ont été observés ces dernières années mais cette nidification ne s'est pas confirmée. Par contre la présence de cormorans s'amplifie avec 35 nids repérés en 2016. Par ailleurs, cette héronnière accueille entre 5 et 9 nids de cigognes chaque année en plus des nids présents sur les plateformes installées au cours des années 90. L'Ibis sacré, espèce introduite, est ponctuellement présente. D'autres grands échassiers sont plus rarement observés : Bihoreau gris, Héron pourpré, Butor étoilé, Crabier chevelu, Cigogne noire ou Ibis falcinelle notamment.
Comment différencier une grande aigrette d'une aigrette garzette ? Quatre critères immanquables pour les distinguer :
La grande aigrette : a le bec jaune au moins à la base, est aussi grande qu'un héron cendré, a un assez long cou, a deux grandes pattes noires et jaunes à la base
L'aigrette garzette : a le bec noir, est plus petite, a un cou proportionnellement plus court, a deux grandes pattes noires aux doigts jaunes
Quelles sont les périodes les plus propices pour les oiseaux et autres espèces dans la réserve ? (voir source ci-dessous)
- D’Octobre à Mars les canards de surface tels que les sarcelles.
- De Mars à Avril : Les oiseaux stationnés en hiver sur la réserve s’en vont vers l’Europe du Nord et de l’Est et font place aux oiseaux qui arrivent d’Afrique. La réserve sert également de halte migratoire prénuptiale pour le combattant varié, le balbuzar pêcheur, la guifette moustac et le traquet motteux, entre autres. Mais il n’y a pas que des oiseaux ! Voici le chant des grenouilles vertes, des rainettes arboricoles, des pélodytes ponctués (petits crapauds), dont le chant s’apparente à un frottement de boules de pétanque comme le dit Guillaume, notre guide.
- D’Avril à Juillet, place aux oiseaux reproducteurs dans les champs transformés en prairies humides. L’échasse blanche, le vanneau huppé, la bergeronnette printanière, l’oie cendrée, la foulque macroule, dans ces roselières, la plupart des chants sont méconnus du public.
Les suivis naturalistes (voir article du 25/6/23 ci-dessous « 50 ans d’histoire…)
Une gestion adaptée aux enjeux du site (voir le même article)
(Source : St Nazaire.Info du 28/6/23 « 50 ans d’histoire au cœur de l’estuaire »)
Voir également pour plus d’informations : https://massereau-migron.weebly.com/faune.html
A l’issue de notre visite guidée, Guillaume propose un jeu sur les traces d’animaux, et oui, et ce n’est pas un jeu d’enfant ! Quelles traces peuvent laisser les animaux ? Pas facile de trouver toutes les réponses, mais il nous sort de son sac à dos surprise des éléments qui vont nous mettre sur la voie.
Nous le remercions vivement, c’est un guide très impliqué, amoureux de la nature et qui la défend bien. Nous avons appris beaucoup de choses avec lui et notre groupe a beaucoup apprécié l’histoire de cette réserve et la découverte d'un lieu calme où l’on n'entend que le chant des oiseaux et des amphibiens.
Le samedi 12 avril, « Un vignoble en conversion bio ».
Le Domaine des Sylphes, un vignoble de l’Ouest du Val de Loire : 11 hectares, 11 cépages ....
La visite s’est déroulée ainsi. Denis, propriétaire du Domaine nous attend dans ses vignes.
Tout d’abord, c’est une présentation du Domaine des Sylphes avec son historique, viendra ensuite la visite des bâtiments avec Séverine et l’explication des différentes étapes de l’élaboration de leur vin (de la terre au verre).
Historique : Après un parcours dans le milieu industriel, Séverine et Denis ont souhaité se reconvertir. Ils ont repris leurs études pour devenir vignerons.
C’est l’amour de la terre et du vin, et l’envie de faire les choses simplement, en respectant l’environnement mais c’est aussi l’amour du Pays de Retz et de son littoral qui les ont mené à reprendre le vignoble du domaine familial Ferré, donnant naissance au Domaine des Sylphes. Dès la reprise en 2022, ils ont décidé de convertir l’ensemble du domaine – déjà certifié Terra Vitis en 2021 – à l’agriculture biologique, à partir de là, la conversion durera 3 ans.
Ils testent des méthodes, nouvelles ou anciennes, (l‘écopâturage par exemple*), pour protéger leurs sols et la biodiversité dans chacune de leurs parcelles. Ils pratiquent le travail du sol, ils conservent l’enherbement naturel ; ils décident d’oublier les herbicides et les insecticides, tout en s’appliquant à réduire le cuivre et le souffre.
Protéger l’environnement de travail leur est précieux, et pour ce faire, les idées pour le protéger ne manquent pas. Parfois, ils se trompent mais ils persévèrent. Et ici, les vendanges se font encore manuellement.
Visite des bâtiments : Séverine nous accueille : « En cave, c’est une série de terroirs miniatures qui impose naturellement une vinification par parcelle. Les parcelles sont tellement petites que le nombre de rangs est hissé comme un étendard sur l’étiquette de notre collection. Derrière chaque chiffre le projet est le même : faire coïncider un cépage et un environnement. »
*L’écopâturage : Cette technique adoptée par Denis et Séverine, viticulteurs du domaine des Sylphes, consiste à faire venir une soixantaine de moutons qui désherbent dans les allées entre les vignes. Venus d’Ouessant et des landes de Bretagne, ils pâturent tranquillement l’herbe abondante et verte. La présence des visiteurs, dont le propriétaire du domaine des Sylphes, Denis, fait fuir le troupeau, qui s’en va brouter plus loin. « À raison d’un hectare par semaine, ces tondeuses vivantes s’occupent du domaine en lieu et place du tracteur laboureur. « L’herbe fait concurrence aux vignes en prenant tous les nutriments du sol, explique Denis, vigneron, au côté de sa compagne, Séverine. D’où un passage avec le tracteur trois à quatre fois dans la saison, ce qui n’est pas bon pour l’empreinte carbone. Donc on a opté pour l’écopâturage. »
*Les moutons, prêtés par un berger du Morbihan, qui, lui, n’avait plus assez d’herbe en fin d’hiver pour nourrir ses animaux, feront économiser au viticulteur un passage en tracteur, ce qui permet de retarder le travail au sol. Le changement d’herbage réjouit les moutons, y compris les agneaux. Le troupeau, de races rustiques, vit vingt-quatre heures sur vingt-quatre heures dans les parcelles, jusqu’à fin mars. Après, attention aux bourgeons. Si les températures restent aussi douces, il se pourrait que les vignes débourrent assez tôt et que les bourgeons apparaissent dans quelques semaines dans les ceps de chardonnay. Les moutons pourraient en être friands. Au cas où les bourgeons arriveraient trop vite, les viticulteurs disposent de prairies où installer le troupeau. « Ces moutons nous permettent de reculer notre travail au sol et, en plus, fertilisent nos terres. La matière organique va faire son travail et ça se verra dans quelques années », anticipe le vigneron. Troisième avantage, « le plaisir de tailler la vigne à côté d’eux ».
L’éco-pâturage : Source : Ouest France 02/2024.
Notre visite aura duré 2h30, une vingtaine de personnes ont participé à cette visite. Nous souhaitons à Séverine et Denis de continuer à promouvoir leur vignoble, les ventes se font surtout au niveau local, et nous les félicitons pour leur courage et leur initiative, car pour reprendre un vignoble , il en faut du courage.
Le Samedi 22 mars - Sortie et visite guidée à la Turballe.
Le rendez-vous était fixé au Musée de la Pêche à la Turballe. De très nombreux participants dont une petite dizaine de Saint Nazaire et région nantaise étaient présents. Le président de l'association "Au Gré des Vents", Monsieur B.H., nous a guidé tout au long de cette visite.
Créée en 1992, tout comme notre association, Au Gré des Vents a pour mission de "protéger, sauvegarder, valoriser et transmettre la culture et le patrimoine de La Turballe", mais pas seulement, elle a aussi de nombreux projets comme refaire naviguer le sardinier "Au Gré des Vents", puis moderniser le musée, elle envisage son agrandissement pour en faire une "Maison de la Mer" à vocation départementale et régionale. Un projet vient d'être réalisé, celui de refaire de la farine au "Moulin de Kerbroué", la farine y est en vente tous les jeudis. A l'intérieur du musée, repris par l'association en 1996, une exposition et des explications en font un lieu de mémoire sur la naissance de La Turballe. Des films relatants les différentes méthodes de pêche d'hier et d'aujourd'hui permettent de comprendre l'histoire de la Turballe, du port , l'essor des conserveries de cette cité sardinière.
Entrée dans le musée, la tête de lotte, le livre des achats de sardines (tenue des comptes),et différents panneaux sur les oiseaux marins à l'entrée du musée.
Monsieur Hervy nous a ensuite emmené sur le port de la Turballe pour en partager l'histoire au travers d'une visite guidée. Tout d'abord, parlons du sardinier "'Au Gré des Vents'. Ce fut la première mission de l'association. Appelé à être détruit, le sardinier Chalutier a dû quitter la flottille en 1990 suite au plan Méllick, à cette époque, l’Union Européenne avait demandé à la France de réduire sa capacité de pêche. Pour rappel, ce navire labellisé d’intérêt patrimonial a pratiqué la pêche de 1964 à 1990. Quelques Turballais, sensibilisés par la destruction des bateaux décidèrent alors de sauver le bateau "Au Gré des Vents" ; ils créent alors une association. La municipalité s’est portée acquéreur du bateau pour le franc symbolique afin de faciliter la procédure.
Très rapidement, le public s’intéresse à ce navire et des visites à son bord sont organisées pour faire découvrir l’histoire de la pêche à la sardine et l'univers des marins pêcheurs.
Conserver et promouvoir le patrimoine sont depuis toujours les objectifs de l'association. Aujourd'hui, le but est de refaire naviguer le sardinier. En Juillet 2018, le moteur du sardinier a redémarré et grâce au travail des bénévoles qui le remettent en conformité technique et administrative, le bateau est à nouveau immatriculé et est autorisé à renaviguer. La première sortie en mer se fait le 28 juillet 2024, le jour de la Fête de Sainte-Anne, le "Au Gré des Vents" est le bateau amiral de la sortie en mer et dépose la gerbe en mémoire des périls en mer, une sortie mémorable suivie par de très nombreux Turballais et amis de passage. Ce bateau de 24 tonneaux, emblème de la pêche sardinière à La Turballe, est aujourd'hui labellisé "Bateau d'Intérêt Patrimonial".
La Turballe, commune récente, est née en 1865 ; (en 1862, le premier brise-lame a été édifié sur les rochers du Tourlandroux pour protéger les bateaux). Le port aujourd'hui, a beaucoup changé et continue toujours d'évoluer, il un des plus importants ports français avec 5000 tonnes (source SAEML : Port de la Turballe) de poissons débarquées chaque année. Des travaux d’agrandissement font, de la Turballe, un port multi-activités. (source : Guide « à la découverte du patrimoine de la Turballe) ; c'est aujourd'hui le 6ème port de pêche français et le premier de la façade atlantique pour le poisson bleu.
La visite se poursuit avec l'histoire du vieux port, du port de Garlahy, des jetées, de la criée, de la glacière, et les travaux d'agrandissement (source O.T. La Turballe)
Merci à l'association "Au Gré des Vents" pour cette visite qui a enchanté les participants.
Notre guide, le port et notre groupe sur la passerelle vers le bateau "Au Gré des Vents", et pour terminer, l'intérieur de la glacière de la Criée.
Le Samedi 15 mars - Parmi nos actions de ce début d'année 2025
"OPERATION NATURE PROPRE"
Ce samedi matin il fallait se lever de bonne heure. 8 heures sur place ! Pourtant, Nature et Environnement Brevinois était présente pour l'opération "La Nature Propre" organisée par la Fédération Nationale de Chasse. Une cinquantaine de bénévoles, familles et amis ont procédé à un nettoyage de la nature avec la société communale de chasse de Saint Brevin et celle de Corsept qui participent conjointement depuis 2018, à l'opération, avec le soutien logistique de la commune. Une fois de plus, 8m3 ont été collectés au niveau de nombreux chemins, "ce qui est assez consternant", a commenté Yannick Porcher, le président brévinois. Ce fut l'occasion de faire de la pédagogie et d'évoquer la durée de vie des déchêts dans la nature. Les plus jeunes, accompagnés des parents, ont été récompensés par des diplômes, c'est un premier pas pour les préparer à leur rôle de citoyen. Ce fut une matinée très froide, mais bien sympathique.
Le vendredi 7 mars - Parmi nos actions de ce début d'année 2025
PROJET D'UNE MICRO FORET.
Ce vendredi après-midi, Nature et Environnement Brevinois, avec des membres de la Commission Mixte Environnement, a visité plusieurs sites potentiels susceptibles d'accueillir une micro-forêt, un projet travaillé au sein de la commission. Qu'est-ce qu'une micro-forêt ? Cette dernière est 30 fois plus dense qu'une forêt classique, elle pousse jusqu'à 10 fois plus vite et recèle 100 fois plus de biodiversité qu'une forêt traditionnelle.
4 terrains sont pressentis (500 m2 mini dont 300 plantés avec 3 arbres/m2, en regroupant un certain nombre d’essences endémiques). La visite de ces terrains a eu lieu le 7 mars, avec la participation de N.E.B., 2 choix sont à finaliser selon analyse de terre et essences proposées en CME.
Le Vendredi 28 février 2025
Notre première visite de l'année 2025
Il était prévu "L’ARTISANAT dans le PAYS DE RETZ en 2 visites"
Du champ à l'assiette : pâtes, huiles et viande d'agneaux depuis une ferme Haute Valeur Environnementale chez Préferetz.
Une artisane cirière qui fabrique des bougies végétales aux parfums surprenants chez Douceur Atypique. Malheureusement, la seconde n'a pu être assurée par Douceur Atypique.
Revenons sur cette sortie chez "PREFERETZ" Du champ à l'assiette : pâtes, huiles et viande d'agneaux depuis une ferme Haute Valeur Environnementale chez Préferetz, où nous avons été reçus par Angélique, dynamique et très sympatique ; celle-ci nous a conté la création de la ferme avec son mari, Julien.
Un projet ambitieux pour un couple originaire des Hauts-de France venu s'installer en Loire-Atlantique, loin de la famille, ils ont créé cette exploitation avec une volonté farouche, celle de réussir et leur courage peut être applaudi.
LEUR FERME : Ils cultivent actuellement 210 hectares de cultures diversifiées : blé tendre, dur, colza, lin, tournesol, sarrazin, lentilles, chanvre, et 50 hectares de prairies temporaires et permanentes. Un atelier de 40 brebis vendéennes vient conforter la durabilité de leur système et leur permet de proposer de la viande d'agneau grâce à une alimentation fermière.
L'exploitation est certifiée HVE niveau 3, comprenez par HVE "Haute Valeur Environnementale". Le niveau 3 est le plus élevé pour respecter des principes agroécologiques. En 2025, leur candidature à rejoindre le collège culinaire de France a été acceptée. Ils sont ainsi reconnus artisans militants de la qualité.
Auparavant, ils faisaient fabriquer leurs pâtes alimentaires au blé dur en Vendée, depuis mi-2022, ils ont développé plusieurs points de vente. En janvier 2023, ils ont fait l'acquisition d'une nouvelle machine de fabrication italienne dans leur ferme à Bois-Rouaud, à St Père en Retz. Ils utilisent du blé dur qu'ils cultivent sur place et en 2023 déjà, ils pouvaient produire jusqu'à 400 kilos de pâtes par semaine. La minoterie Giraudineau transforme leur blé dur en farine "Giraudineau."
Aujourd'hui, ils transforment leur farine en 28 références de pâtes sèches et disposent de 12 filières différentes qui leur permettent de proposer spaghetti, radiatori, fusilli, mafaldines, etc... et leurs produits signature : les hermines bretonnes et fameuses fermières. Les pâtes sont proposées nature, en mélange avec d'autres farines (sarrazin, par exemple) et aussi aromatisées au curry de Madras, au piment d'Espelette, la tomate, l'encre de seiche ou même à la laitue de mer cueillie par la ferme des roseaux, ferme locale.
Le séchage prend une journée au lieu d'une heure en milieu industriel. En effet, la particularité du séchage à basse température (pas plus de 50°), séchage artisanal, préserve les qualités nutritionnelles et organoleptiques.
D'autres produits sont également fabriqués sur place, l'huile vierge "première pression à froid". Les graines de tournesol, colza, chanvre sont écrasées selon la première pression à froid, sans solvant ni chauffage des graines. Huiles vierges avec un maximum de goût , avec, par exemple, de l'huile aromatisée au piment d'espelette ou huile de chanvre.
Très belle visite - les participants étaient ravis, et le beau temps était avec nous.
Les coordonnées de la ferme Préféretz :
www.mafermepreferetz.fr 06.08.28.77.61 preferetz@gmail.com
Adresse : 5, le Bois Rouaud - 44320 Saint Père en Retz
Angélique et Julien Vasseur.
Où trouvez leurs produits ? Magasin à la ferme ouvert le vendredi de 14h30 à 19 h.
ou sur www.terroirgauloir.fr
LE VENDREDI 7 Février 2025 - Assemblée générale de 2024 -
Salle des Dunes à St Brevin à 18 heures -
Nous avons pu exposer notre bilan d'activités et bilan financier à nos adhérents et présenter le nouveau programme de nos manifestations et sorties pour l'année 2025 .
JANVIER 2025 -
Le Vendredi 24 janvier 2025 - Conférence sur le dérèglement climatique
Cette conférence était animée par J.Claude Ménard, de l'association Estuaires Loire et Vilaine.
L’augmentation de la température du globe liée aux émissions de GES n’est actuellement pas maîtrisée au niveau mondial. Le dérèglement climatique que nous observons et ses conséquences est l’enjeu majeur des années à venir.
Les données du GIEC et d’autres organismes internationaux montrent que les évolutions du climat vont entraîner des bouleversements considérables dans la vie des populations (famines, migrations, guerres). La démographie galopante fait que chaque année on consomme plus que la terre ne peut donner. Au niveau de la personne, des freins biologiques (neurosciences) s’opposent à la sobriété. La géo politique, les guerres, les régimes autocratiques sont des obstacles à la nécessité de résoudre collectivement et mondialement ces questions environnementales.
Des solutions durables existent pour atténuer les effets du dérèglement et dans tous les cas il sera nécessaire de s’adapter aux nouvelles conditions climatiques. Cette conférence propose : de montrer vers quels changements et scénarios environnementaux nous nous dirigeons, quelles solutions existent pour faire face aux événements climatiques, comment vivre et habiter avec plus de tempêtes, des submersions fréquentes, des étés à 50° dans les années 2050 ! Comment passer d’une empreinte carbone de 9t par personne à 2t5 pour espérer maintenir la T° mondiale autour de 2° 5 en 2050 ? Comment collectivement (habitat, urbanisme, travail, circuits courts, déplacements) vivre mieux tout en étant sobre. Si le tableau est plutôt sombre, les solutions peuvent être novatrices et exaltantes. Une vie en société plus solidaire, souvent à l’échelle locale, de la rue du quartier et qui s’appuie sur des valeurs humaines et la capacité de l’homme a imaginer, créer, partager, est possible. Il n’y a pas d’autre choix aujourd’hui que d’anticiper les changements à venir.
Jean Claude Ménard est président de l’association Estuaires Loire Vilaine, Cette association travaille sur la qualité de l’eau, les fonds marins et la restauration des habitats marins. Cette conférence présentée dans de nombreuses communes du littoral est le résultat de synthèses sur les causes du réchauffement climatique et ses conséquences qui seront désastreuses pour l’homme et la biodiversité (50° en 2050 l’été chez nous). Des solutions pratiques existent pour s’adapter et atténuer les effets du dérèglement climatique, mais il est urgent de les mettre en œuvre maintenant.
Adhésion annuelle - année civile - à N.E.B.
En décembre 2017 nous avons réuni une Assemblée Générale extraordinaire afin de renouveler nos statuts et règlement intérieur, devenus obsolètes. Bien que revus depuis leur création en 1992, ces textes n'étaient plus adaptés à notre fonctionnement.
Vous pouvez télécharger le texte des statuts en suivant les liens suivants :