Sorties 2022 et sorties des années passées par thème.
Commençons par l'année 2022, la plus récente, à vivre au fil des mois :
Sortie du 21 septembre - LE JARDIN DU MARAIS
YVES, un jardinier écolo cultive 13000m2 de jardins : potager, jardin d’ornement, expérimental et même un petit bois. Il produit sa propre électricité : éolienne, panneaux photovoltaïques.
A l’origine, avec son épouse, il désirait créer un potager en respectant la nature ; vous comprendrez « 0 engrais, 0 pesticide et 0 moteur, ceci, sans compter sur les autres mais désireux de produire leur propre nourriture.
Nous n’en dirons pas plus. Si vous le désirez, allez tirer la cloche au JARDIN DU MARAIS et Yves se fera un plaisir de vous faire découvrir sa passion avec son franc-parler. Ce personnage haut en couleurs pourra même vous dédicacera son livre « LES AFFRANCHIS JARDINIERS » et vous dessinera votre oiseau préféré aux tons pastel.
Comptez au moins deux heures de visite, ceci, d’Avril à fin Octobre.
Quant à Yves, notre guide : quel sacré personnage, "brut de décoffrage ".! Visite à faire obligatoirement pour une très belle diversion et un jardin naturel, merveilleux.
En résumé : encore un artiste et une belle découverte....
Vivre loin du vrai monde, s'autosuffire, dans un paysage bucolique, c'est cette vie choisie qu'a choisi Yves, et en débarquant chez lui, on ne se doute pas du tout de ce qui nous attend !
LE CHATEAU DE RANROUET :
le 21 septembre 2022, après-midi après un pique-nique dans l'enceinte du château.
Une visite guidée à travers les siècles par notre guide, Fanny ; elle nous a fait une plongée dans l’histoire du château et des seigneurs de Ranroüet du XIII° siècle à nos jours.
Actuellement, deux expositions en plein air ont embelli cette visite ; une exposition de couleurs d’Amazonie de Rember Yahuarcani (jusqu’au 6novembre prochain) et l’autre, intitulée « Labyrinthes » de Daniela Capaccioli (jusqu’au 30 septembre), des œuvres fabuleuses qui a sculpté de la transparence, au total 20 sculptures nous ont défié tout au long de notre visite découverte.
De très bons moments partagés avec nos participants qui sont rentrés enchantés de cette journée d’automne ensoleillée entrecoupée d’un pique-nique au Château.
Nous remercions nos adhérents pour l'envoi de leurs photos qui nous permettent de compléter et d'enrichir notre site. Leur contribution est toujours la bienvenue. Envois à adresser sur la messagerie naturebrevinois@outlook.fr
Visite guidée de 2 heures avec un plus, cette exposition permanente qui a eu lieu jusque fin Septembre.
2022 - Le mardi 9 août :
Après la dégustation des glaces des "Délices de l'Air Marin" voici
LA SALINE DE MILLAC
Les saveurs des Moutiers nous ont emmenés aux Délices de l'Air Marin où nous avons pu déguster la glace artisanale suite aux explications de Gwendoline quant à la fabrication, ce lieu est une affaire familiale et mérite d'être connu.
Ensuite, nous sommes passés par la salorge de Millac (boutique) et nous sommes rendus dans la saline en passant dans les marais et là, Mano nous a raconté l'histoire de cette saline qu'il a créé il y a quelques années puis la méthode du travail d'un paludier. Cette année est extrêmement productive et le travail de manque pas pour la petite équipe de la saline de Millac. 2022 est donc une année exceptionnelle !
Mano, la salorge, ce lieu magnifique en plein marais, voyez par vous-même la beauté du paysage. Nous sommes ici au milieu de nulle part, dans un calme bienfaiteur.
Une chaumière briéronne avec les explications d'une guide concernant la vie quasiment en autarcie sur l'une des 7 îles de l'archipel dans le Parc naturel régional de la Brière. Puis la Maison de la Mariée. La chaleur étouffante prévue pour cette visite a provoqué le désistement d'un grand nombre de participants ; malgré cela, l'épaisseur des murs en Brière nous a permis de profiter d'une fraîcheur bienvenue.
2022
Le lundi 13 juin : Plantes médicinales
Nous avons été accueillis par Leila Block Si-Moussa, herboriste diplômée, dans la région du Pellerin. Elle nous a détaillé les vertus des plantes sauvages et plantées de son terrain, restreint. Elle récolte aussi des plantes sauvages de la région. Dans sa « boutique », elle nous expliqué la façon d'utiliser la déshydratation avec son séchoir et surtout sans chaleur. Nous avons pu acquérir quelques tisanes en fin de visite.
Le jeudi 9 juin : Jardin d’artiste à La Baule
Le propriétaire nous a fait visiter son jardin, riche de nombreuses espèces exotiques, disposées de façon harmonieuse et agrémenté de bassins. Un ingénieux système permet la récupération de l’eau et l’arrosage.
Dans ce jardin original parsemé de sculptures réalisées par le propriétaire, nous avons été impressionnés par les tronçons de mâts de bateaux sculptés en « totems ». Avons découvert son atelier où se côtoient tableaux abstraits ainsi que des collections de sculptures dans le style « art naïf ». A découvrir !
Un personnage issu du milieu marin qui a voulu vivre son rêve en créant ce jardin où se mêlent ses créations dans un jardin irrigué avec l'eau de récupération...
2022
Le mardi 26 avril : la Ferme des Champs Libres
Nous avons rencontré le paysan boulanger. Sa ferme créée en 2017 occupe plus de 20ha sur la commune de Chaumes en Retz et va progressivement s’agrandir pour plus d’autonomie en céréales bio. Son projet a pour mission de créer un lieu de travail partagé permettant de faire vivre économiquement 2 à 3 familles sur l’activité de la Ferme grâce au wwoofing (le World-Wide Opportunities on Organic Farms est un réseau mondial de fermes biologiques). Le design de la Ferme est basé sur les principes de la Permaculture et de l’Agroécologie.
Nous avons pu visiter des zones de permaculture, des vergers, voir des poules et surtout des moutons, race de petite taille, dont des brebis venaient de mettre bas d’adorables petits agneaux.
Nous avons également visité son fournil, ou de nombreux pains sont élaborés, tous avec son levain, entretenu depuis 15 ans.
Un repas pris en commun avec le personnel a clôturé cette visite et nous avons pu apprécier les pains que nous pouvons commander ou acheter sur le marché de St Brevin le jeudi matin durant la saison estivale (dès juin 2022 mais nous les retrouvons désormais l'hiver sur ce même marché)
En pleine campagne, loin des contraintes, une vie de partage où les nationalités différentes apprennent une autre façon de vivre et de travailler, pour un temps, loin des soucis de la ville citadine, et très près de la nature ; c’est le moins que l’on puisse dire.
Dans les dunes du Pointeau, très très peu d'oiseaux, mais des écureuils : quels drôles d'oiseaux....
Voyez la diversité de nos visites, sorties, découvertes au fil des ans, ceci, depuis 2014 jusqu'en 2019 ; les années 2020 et 2021, tout a dû être annulé, crise sanitaire oblige.
La suite, classée par thème, avec les différentes années liées aux visites nature, faune, flore, etc... patrimoine, conférences, expositions...
Certaines années, ont vu s'ajouter des visites d'industries toujours dans le but de faire découvrir que, même dans ce domaine, l'environnement est aujourd'hui pris en compte...
THEME DES OISEAUX
En 2014 - La dernière sortie de l’année, dans le cadre de la Semaine de l'Environnement le 23 novembre a eu lieu le dimanche 23 novembre, organisée conjointement par la municipalité, NEB et l'Atelier Photo de l'Amicale Laïque : ce fut une découverte afin d’identifier les oiseaux.
Les photos ci-dessous vous permettront de connaître ou vous aider à reconnaître les oiseaux (photos tirées viennent des sites Wikipedia)
- Un magnifique Pluvier argenté mais aussi : Chevalier gambette - Barge à queue noire - Aigrette garzette
- Bécasseau variable - Une troupe de Tadornes de belon - Un groupe de Bernaches cravant et des mouettes, des corneilles ...
LES OISEAUX DE LA BRIÈRE
En avril nous sommes allés en Brière, accompagnés par un guide très compétent du Parc Naturel Régional de Brière, incollable sur tout ce qui concerne les oiseaux et l'histoire de la région.
Une trentaine de personnes de tous âges ont bravé le froid et le vent pour admirer un paysage unique et quelques oiseaux, qui avaient beaucoup de peine à trouver un endroit sec ou se poser, tant l'eau était encore haute. En cette période, nuptiale pour les oiseaux, on peut en voir certains avec un plumage magnifique. Nous avons ainsi pu admirer les barges à queue noire, dont la gorge était d'un très beau rouge-orangé.
D'autres comme les chevaliers-combattants n'étaient pas très spectaculaires.
Nous avons pu admirer d'autres espèces, comme les hérons, et une grande aigrette, à ne pas confondre avec les petites aigrettes garzettes, au bec noir.
Après plusieurs haltes d'observation, nous avons cheminé jusqu'à la réserve Pierre Constant, où un groupe de spécialistes était occupé à baguer de petits passereaux migrateurs : l'occasion de les voir de près. Et toute une bande de canards a fait le bonheur des photographes, petits et grands.
Une sortie très réussie, malgré les hautes eaux et le temps hivernal.
En Mai 2016 : LES CIGOGNES
Observation et baguage des cigognes et cigogneaux en compagnie d’un spécialiste.
En 2015, le 24 août une sortie intitulée « Oiseaux du bord de mer »
Un temps magnifique, de nombreux inscrits dont des enfants et nos ornithologues Dominique et Philippe qui ont réponse à toutes les questions. Pas besoin d'aller loin pour admirer les nombreuses espèces qui peuplent notre côte, il suffit de se diriger vers l'exutoire de la Courance. Certaines espèces sont extrêmement abondantes, d'autres comme le Gravelot à collier interrompu sont difficiles à localiser au milieu des autres. Nous avons même pu voir des Sternes arctiques, oiseaux capables de voler sur des dizaines de milliers de kilomètres. Le seul désagrément de cet endroit remarquable vient des chiens non tenus en laisse qui font fuir les pauvres oiseaux qui nourrissent leurs petits ou qui se reposent après de longues migrations.
2019 Sortie (ou plutôt une visite chez les) " oiseaux"
Le 9 mars 2019 nous avons pu observer des oiseaux de « très près », ce qui a pu décevoir certaines personnes qui pensaient les voir de loin, mais ainsi nous avons pu nous affranchir des conditions météo, pas excellentes.
En effet, nous sommes allés à Trignac, au Musée des Oiseaux, L'association qui gère ce musée fait découvrir les oiseaux de la région briéronne via 380 espèces naturalisées réparties dans 3 salles, sous 20 vitrines éclairées.
Notre guide Claude Monteil nous a donné toutes les informations requises et de plus, chaque oiseau est présenté avec une fiche signalétique.
De plus Jean-Pierre LEROUX nous a passé des vidéos magnifiques sur les oiseaux,
On peut regretter que ce musée ne soit pas "actualisé " car certains spécimens perdent quelques plumes...
Cependant ce fut l'occasion de voir précisément les différentes espèces, leur taille, des détails du bec, des pattes..., ce qui est parfois bien difficile à appréhender sur le terrain. Musée à découvrir…
Ci-après, quelques photos en exemples.
En 2016 - Entretien des nichoirs de la forêt de la Pierre Attelée
Depuis pas mal d’années, NEB a installé des nichoirs, surtout dans la partie ouest de la forêt par rapport au chemin du Breneau. Presque chaque année, quand le temps le permet, nous cheminons dans la forêt à la recherche des nichoirs (nous avons des plans et un GPS). En fait ce sont surtout les spécialistes, à savoir Dominique et Philippe qui savent ou ils se trouvent, car les plans ne sont pas précis et le GPS perd ses satellites, entre autres pannes et imprécisions. Ces nichoirs sont en gros de 2 types : petits avec une petite ouverture, destinés aux petits oiseaux, surtout des mésanges et les grands pour les chouettes. Nous avons actuellement 21 petits nichoirs et 2 grands. Chacun porte un numéro et la marque "NEB".
Hélas ces boîtes sont placées "à une certaine hauteur" ou plutôt une hauteur certaine, il faut donc une échelle pour y accéder, et un volontaire pour monter à l'échelle. Mais la promenade est agréable, (pour les autres) et en plus on peut trouver des champignons.
L'entretien consiste à réparer, si possible, les nichoirs abîmés, surtout remettre une façade avec un trou plus petit, car des espèces agrandissent les ouvertures. Quand le nichoir est trop endommagé, on le change. Le nettoyage consiste à retirer tout ce que les oiseaux ou autres animaux ont laissé dans le nichoir. Pour ce faire, on soulève la planche du toit, reliée au reste par une charnière.
Après notre passage les nichoirs sont prêts à recevoir les nouvelles familles.
Nous établissons des fiches avec le bilan de nos observations
Les nichoirs : voici quelques conseils pour les installer
- Où placer le nichoir ? Sur un tronc d'arbre pour les nichoirs boîte-aux-lettres et à balcon ou un mur pour les nichoirs semi-ouverts.
- Quelle orientation ? Evitez les vents dominants d'ouest. Inclinez le nichoir légèrement vers le bas, le trou d'envol en direction du Sud ou du Sud-Est
- - Quelle hauteur ? De 2 à 5 mètres au-dessus du sol
- Comment l'attacher ? Ne pas clouer directement sur l'arbre, (sauf les clous spéciaux en alu Schwegler). Utilisez du fil de fer et entourez le tronc en intercalant des petits morceaux de bois pour serrer et protéger l'arbre.
- Peut-on poser plusieurs nichoirs sur un terrain ? Oui s'ils sont destinés à des espèces différentes. Deux nichoirs destinés à une même espèce doivent être éloignés d'au moins 60 mètres (limites de territoires).
- L'entretien du nichoir : Après la nidification, en octobre, retirez l'ancien nid (les passereaux reconstruisent de un à trois nouveaux nid chaque année). Lasurez uniquement l'extérieur du nichoir avec un produit à base d’huile de lin ou cire d'abeille.
2016 - Visite d'un vignoble bio
Le vignoble est situé à Saint Léger les Vignes, d'accès facile. Nous avons été reçus par le propriétaire, Jean-Pierre Guédon, qui nous a montré différentes parcelles et fait une visite complète des installations en terminant par une dégustation.
Sur le site http://www.les-hautes-noelles.com/?lang=fr on retrouve des informations, en particulier : le Domaine Les Hautes Noëlles est une propriété familiale créée dans les années 1930 sur la commune de St Léger les Vignes où, dès l’an 1180, un manuscrit faisait déjà référence aux vignes qui y étaient cultivées. Le domaine compte actuellement 25 hectares de vignes majoritairement plantées en cépage Melon de Bourgogne (Muscadet) et cultivées selon les règles de production biologique pour cette variété. Il produit environ 120 000 bouteilles par an se répartissant en Muscadet et Gros Plant pour les vins en AOP (Appellation d’Origine Protégée), et en cépages Chardonnay, Gamay, Cabernet, Merlot, Grolleau gris et noir pour les Vins de Pays du Val de Loire IGP (Indication Géographique Protégée).
Nous avons pu apprécier le travail de la terre, fait avec des tracteurs qui enjambent le rang de vignes. Très différent de l'épandage d'herbicide vu sur une parcelle d'un autre vigneron.
Les ceps sont souvent très anciens, ce qui donne des vins plus "minéraux", plus riches. La taille des ceps de ces parcelles ne permet pas la vendange mécanisée.
Le gel a occasionné quelques dégâts mineurs sur les parcelles destinées à la vinification, car situées sur des pentes, par contre une vigne "de démonstration" proche de l'exploitation a été complètement ravagée car située dans un lieu bas sans écoulement d'air.
La vignification se fait en cuves d'acier inox ou parfois dans de petites cuves en composite, sauf pour le muscadet qui doit séjourner sur sa lie, et qui est placé en cuves béton enterrées.
A la dégustation nous avons découvert une large gamme de produits, les achats qui ont suivi démontrent la satisfaction des gouteurs. Le retour se faisant en voiture a malheureusement mit des limites à cette partie de la visite.
A ce jour, le domaine des Hautes Noëlles a changé de propriétaire, les informations citées plus haut concernant le site peuvent ne plus être d'actualité.
Thème : FERME BIOLOGIQUE
2018 - Une ferme biologique à Frossay
Nous avons eu l’occasion de visiter la ferme en agriculture biologique avec la famille Prin qui gère le GAEC (Groupement agricole d’exploitation en commun) de l’île Adet, à Frossay : élevage de vaches de races à viande. Ils nous ont montré comment il est possible d’organiser une lutte parasitaire par la biodiversité, à l’aide de haies bocagères, du compost.
Vente de viande (bœuf et veau) et de farine de blé.
Notre groupe se dirige d'abord dans la prairie ... puis retour sur le lieu où sont élevés les veaux et vaches.
2015 - Visite d'une saline à Bourgneuf
Le 8 septembre, nous avons été nombreux à visiter une des 2 salines de Daniel Robard. Si l'accès est un peu particulier,l'accueil fut chaleureux et la visite passionnante.
Nous avons eu droit à un cours sur l'histoire du sel à Bourgneuf depuis le Moyen Age jusqu'à nos jours.
Pour faire court :
À l'origine, la paroisse portait le nom de Saint-Cyr, port depuis l'antiquité, mais le recul de la mer força les habitants à créer au XIe siècle un nouveau bourg-port d'où le nom de « Bourgneuf »
Au Moyen Âge, Bourgneuf et la Baie de Bretagne étaient connus en Europe comme un très grand lieu de marais salants et l'abondante production de sel marin était surtout destinée aux Îles britanniques, aux villes de la Hanse (association des villes marchandes de l'Europe du Nord), et à bien d'autres régions.
Au XIVe siècle est créé le Port du Collet un avant-port qui devint vite plus important que le port principal de Bourgneuf qui était devenu trop ensablé. Le sel de Bourgneuf partait donc de ce port.
Ce commerce connut son apogée entre les XIVe et XVIIe siècles siècles, en 1452 plus de 200 navires venus de la mer Baltique sont venus charger du sel à Bourgneuf. Au XVIIIe siècle on produisait plus de 30 000 tonnes de sel par an dans le marais breton.
Mais l'ensablement de la « Baye de Bretagne » a provoqué la fin de la production salicole au XIXe siècle, les navires ne pouvaient plus atteindre le Collet, d'où le déclin de Bourgneuf. Aujourd'hui au Port du Collet ne subsistent plus que des activités de plaisance, une production ostréicole (huîtres Vendée-Atlantique) et quelques bateaux de pêches qui se font de plus en plus rares. Les marais salants ont été remis en activité entre autres par Daniel Robard depuis 2001,qui a ses salines près du centre bourg, et au village des Rivières-aux-Guérin.
Lors de cette visite nous avons beaucoup appris sur le fonctionnement d'une saline de nos côtes, différent de celui des Salines du Midi.
Pour faire très court : voir le site http://www.leguerandais.fr/index.php?id=15
Finalement, nous avons pu acheter divers produits à base de sel de Bourgneuf et autres ingrédients locaux.
Le 22 octobre, NEB a organisé la visite du "Safran de la Côte de Jade".
La ferme est située à Saint Père en Retz, près de Saint Brevin.
Nous avons découvert qu'en fait nous savions peu de choses sur le safran.
C'est un crocus (https://fr.wikipedia.org/wiki/Crocus : Crocus est un genre botanique de la famille des Iridaceae qui comprend 90 espèces, dont un tiers fleurit en automne).
Un seul crocus donne du safran : le Crocus sativus qui est un triploïde stérile issu vraisemblablement de Crocus cartwrightianus. Le safran est une fleur violette et mais qui existe aussi en blanc. C'est une espèce unique, mais qui a des variétés différentes.
Triploïde veut dire que les fleurs ne donneront jamais des graines.
La floraison se fait en automne, avec peu de feuilles, très fines, qui poussent après les fleurs et restent en hiver puis fanent . En été rien n'est apparent. C'est un végétal à cultiver en climat pas trop froid. La multiplication se fait par division des touffes qui se forment en cours de végétation. On doit diviser ces touffes après quelques années pour avoir un bon rendement. La plante est toxique, sauf le pistil.
Nous avons vu le champ de safran, la safranière, qui était bien fleurie, et en faisant attention de ne pas marcher sur les plants, disposés en rangs, nous en avons cueilli un peu.
Il faut ramasser la fleur en bouton bien formé. et rapidement extraire le pistil, petit brin orangé. La base blanche du pistil n'a pas d'intérêt.
La safraniste, Madame Caroline Honoré, nous a ensuite indiqué comment on utilise ces pistils.
Il faut les sécher, mais pas au soleil, qui les abîme mais dans un dessiccateur.
Après on peut les employer en cuisine, mais pas directement.
Pour en savoir beaucoup plus visitez le site https://safran-cote-de-jade.fr/
Quelques informations : ne pas ajouter le safran sec dans un plat mais sous forme d'infusion dans un liquide contenant de l'eau (donc pas de l'huile).
Autres usages du safran :
- Matière colorante : encres et teintures dont celle utilisée pour les vêtements des bonzes.
- Plante médicinale : nombreuses vertus décrites dont antidépresseur ...
On peut aussi garder les fleurs, très jolies
La sortie s'est terminée par une séance de dégustation de divers produits contenant du safran : kir au sirop de safran, madeleines au safran ...
Nous avons également pu faire quelques achats de produits issus de la ferme.
Informations : Safran de la côte de jade - Madame Caroline Honoré
2 Bellevue 44320 Saint-Père-en-Retz
07.82.74.66.58/09.53.49.32.39
Vente à la ferme sur RDV toute l’année
Livraison dans toute la France par relais colis (frais de port gratuit dès 50 euros de commande)
Pour commander nos produits ou poser une question :
safrandelacotedejade@laposte.net
UN MOULIN ENCORE EN ACTIVITE
2019 le 5 juillet
Tout d’abord, un pique-nique nous a permis de nous retrouver entre adhérents et de connaître des personnes qui se sont jointes à nous, c’est toujours un moment chaleureux, ces pique-niques. Ensuite, le maître des lieux nous a accueillis et raconté l’histoire, l’exploitation de son moulin avec énormément d’humour. Mais quel personnage !
Tiré du site "le Moulin de Rairé" en voici le contenu :
Historique : « Seul Moulin de France qui n'a jamais cessé de tourner au vent
depuis sa construction. Découverte avec la famille BURGAUD, descendante d'une longue lignée de meuniers d’ un témoin authentique de la meunerie traditionnelle
et un savoir-faire loin de tout folklore. »
« Aujourd'hui encore, Rairé reste le symbole de l'attachement aux techniques d'autrefois et du respect du savoir-faire des anciens. Ici donc, pas de moteur électrique pour faire tourner les ailes (comme c'est le cas dans la plupart des moulins restaurés, même sous l'égide d'associations de sauvegarde !), pas de meunier d'opérette, pas de folklore !
C’est donc à la fois un outil de travail réel (la mouture à façon s’effectue toute l’année pour les animaux) et un gardien unique de mémoire, loin des restaurations douteuses et approximatives. La famille qui l’entretient continue de croire qu’il est toujours possible de conjuguer respect de la tradition et intérêt touristique. »
Voir leur site « Le Moulin de Rairé »
Au bord de la Vendée, à découvrir et à visiter (attention : marches en colimaçon pour accéder à l'étage)
THEME : Les arbres de ST BREVIN
Sortie du 24/07/2014 : Les arbres du Parc du Pointeau
Publié le 10 août 2014
Ce parc possède une belle collection d'arbres et d'arbustes. Certains viennent juste d'être plantés, d'autres sont là depuis une centaine d'année sans doute, vu leur taille.
C'est l'occasion, pour le visiteur, d'avoir une idée de ce que devient un arbre au bout de quelques années et de lui éviter d'oublier les distances de plantation.
Comme la visite a dû être écourtée par l'arrivée d'une pluie battante, le fichier ci-dessous donne une liste de plants présents au parc (ou en face de l'entrée principale pour la mention "hors parc"). Pour avoir plus d'informations sur ces espèces, il suffit de chercher sur Internet (Wikipedia et autres).
Liste d'arbres et arbustes vus au parc du Pointeau :
Le Palmier de Chine ou Palmier à chanvre (Trachycarpus fortunei), parfois appelé palmier de Chusan, est une espèce de palmier de la famille des Arécacées originaire d'Asie. Très résistant au froid.
Lagerstroemia indica ou lilas d'été, est une espèce d'arbres (arbustes) ornementaux de la famille des Lythraceae. Il est originaire de Chine et du Japon.
Thuya de Chine (Platycladus orientalis), ou Thuya d'Orient, Biota d'Orient ou Arbre de Vie, est une espèce de conifère de la famille des Cupressacées, originaire de Chine mais naturalisé de l'Iran jusqu'au Japon. –
Thuya occidental (Thuja occidentalis ) est une espèce de conifère du genre Thuja de la famille des Cupressacées, originaire du Nord-Est de l'Amérique du Nord. –
Peuplier d'Italie (populus italica ou nigra italica), colonnaire.
Arbre des pagodes pleureur Sophora japonica 'Pendula' ou Styphnolobium japonicum, le « Sophora du Japon », est une espèce d'arbre de la famille des Fabaceae.( papillonacées)
Chênes famille des Fagacées (anciennement Cupulifères) :
Chêne rouge d'Amérique (Quercus rubra) L’arbre est originaire de l’est de l’Amérique du Nord entre la latitude de 34° nord et le sud du Canada. Feuillage rouge en automne. Glands "plats".
Chêne pédonculé Le chêne pédonculé (Q. pedunculata Ehrh. = Q. robur ) C'est un grand arbre de 25 à 35 mètres de haut environ. Il a une longévité de 500 à 1000 ans et plus. C'est une espèce monoïque. Le latin robur (attribué en taxinomie au Chêne pédonculé) se traduit par "rouvre". C'est un faux ami car le Chêne "rouvre" n'est pas le Quercus robur, c'est le Chêne sessile.
Chêne vert ou Yeuse (Quercus ilex) est une espèce d'arbres à feuillage persistant.
Ilex = houx. Il a une longévité de 200 à 2 000 ans. Il fait partie des plantes monoïques. Nombreuses formes et sous-espèces. Très présent sur notre commune.
Houx (Ilex aquifolium) est un arbuste, parfois un petit arbre, à feuillage persistant de la famille des Aquifoliacées , le seul houx qui pousse spontanément en Europe.
Chêne des marais (Quercus palustris) On rencontre l'arbre depuis l'État du Tennessee et en Virginie jusque dans la région des Grands Lacs au Canada. L'arbre apprécie les zones humides. Il apprécie surtout les sols légèrement acides et ne supporte pas les sols calcaires. Il a été introduit en Europe en 1770 où il est planté dans des parcs à titre ornemental car son feuillage est très coloré en automne. Souvent planté avec succès à Saint Brevin.
Chêne-liège (hors parc) (Quercus suber L.), est un arbre à feuilles persistantes, Il est exploité pour son écorce qui fournit le liège. Cet arbre peut vivre 150 à 200 ans, voire 800 ans et atteindre 20 à 25 m de haut (le plus grand ayant atteint 43 m). Il présente un tempérament strictement calcifuge et requiert des températures moyennes annuelles douces (de 12 à 19°C). L'exemplaire vu en face du parc est exceptionnel par sa taille et sa vigueur.
Araucaria du Chili (araucaria araucana) est un conifères dioïque de la famille des Araucariaceae originaire de la cordillère des Andes. Sensible aux très basses températures. Celui du pointeau est un plant femelle. Il en existe de magnifiques exemplaires sur notre commune.
Ginkgo biloba - Arbre aux 40 écus - dioïque . Il s'agit d'une espèce cultivée, la version sauvage ayant presque complètement disparu. Son feuillage devient jaune d'or en automne. C'est un "fossile vivant". Un ginkgo biloba situé à moins d'un kilomètre de l'épicentre de l'explosion de la bombe d'Hiroshima a survécu, les études scientifiques réalisées par la suite ont prouvé sa résistance aux agents mutagènes.
Bouleau blanc pleureur bouleau verruqueux (Betula pendula, syn. B. verrucosa) il existe aussi Betula pubescens, le bouleau pubescent, non présent dans le parc. - Diverses variétés de Chamaecyparis lawsoniana. Ils constituent un genre de la famille des Cupressacées, incluant cinq ou six espèces d'arbres . Ces arbres, qui sont très voisins par leurs caractères botaniques des Cupressus, sont souvent appelés « cyprès » ou « faux cyprès » dans le langage courant.
Genevrier de Pfitzer glauque (Pfitzeriana glauca) Hybride entre Juniperus chinensis et Juniperus sabina. C'est un arbuste étalé, décoratif.
Noisetier ou Coudrier (Corylus avellana) est un arbrisseau de 3 à 8 mètres de hauteur et appartenant à la famille des Bétulacées.
Laurier du Portugal (Prunus lusitanica L.) est une plante de la famille des Rosaceae appartenant au genre Prunus section Laurocerasus (les lauriers-cerise). Il pousse naturellement dans les régions de climat atlantique d'Europe du sud-ouest (péninsule Ibérique) et d'Afrique du nord-ouest.
Abelia grandiflora / Cornouiller ?
If d'irlande If commun (Taxus baccata) variété fastigié ou if d’Irlande, à port en colonne étroite.
Nerprun alaterne (Rhamnus alaternus), arbuste dioïque à feuillage persistant caractéristique des garrigues méditerranéennes, très présent dans la forêt dunaire de Saint Brevin.
Cèdres :
Libocedrus ou Calocedrus Decurrens 'Aureovariegata' Aussi appelé Calocèdre ou cèdre blanc de Californie est une espèce végétale de la famille des Cupressaceae et du genre Calocedrus (cèdres à encens). Cet arbre est originaire d'Amérique du Nord. Peut atteindre une grande taille.
Cèdre de l'Himalaya ou cèdre sacré (Cedrus deodara) est un grand arbre qui mesure jusqu'à 50 m de haut. Il s'agit d'une espèce végétale de la famille des Pinacées. Très bien adapté au climat de notre commune.
Cèdre de l'Atlas (ou Cedrus atlantica) Il se distingue des autres espèces de cèdres par ses rameaux dressés, ses aiguilles courtes (de 2 ou 2,5 cm de longueur en général1), peu pointues. Cedrus atlantica glauca, d'une couleur bleuâtre à turquoise.
Robinier faux-acacia ou Acacia (Robinia pseudoacacia). Originaire de la région des Appalaches, à l’est de l’Amérique du Nord. Il a été importé en 16011 en France par Jean Robin (arboriste des rois Henri III, Henri IV et Louis XIII). Bois très dur.
Laurier tin - La viorne tin (Viburnum tinus L.), aussi appelé laurier-tin ou laurentin, est un arbrisseau des régions méditerranéennes.
Savonnier Koelreuteria paniculata est un arbre de la famille des Sapindacées originaire de Chine et de Corée.
Prunus cerasifera (Prunier myrobolan) Pisardii.
Magnolia à grandes fleurs, ou magnolier à grandes fleurs, ou laurier-tulipier (Magnolia grandiflora) sud-est des USA. Persistant. D'autres magnolias à feuilles caduques et floraison printanière sont présents.
Paulownia (Paulownia tomentosa) est un arbre originaire du nord de la Chine et de la Corée. Grandes feuilles ( le Catalpa à des feuilles à peine plus petites) fleurs bleues au printemps.
Liquidambar ou Copalme d'Amérique (Liquidambar styraciflua) est une espèce d'arbres qui appartient à la famille des Hamamelidaceae. Joli feuillage en automne. Erables 1-Erable plane (Acer platanoides L.) dont le pétiole contient du latex est un arbre de grande taille de la famille des Sapindacées (anciennement Acéracées) fréquent dans les régions montagneuses d'Europe/ ne pas confondre avec l'espèce voisine
Acer pseudo-platanus, érable faux-platane ou sycomore lequel a une écorce formant des plaques se détachant du tronc chez l'arbre adulte.
Érable negundo ou Érable négondo (Acer negundo) Il est appelé parfois Érable à feuilles de frêne ou Érable américain. Cette essence peu intéressante pour son bois a été introduite sur d'autres continents en tant qu'arbre d'ornement pour les parcs et jardins. Elle s'est révélée être localement envahissante.
Erable du japon acer japonicum, acer palmatum, acer shirasawanum.
Séquoia Cupressacées :
Sequoia sempervirens (Lamb. ex D. Don) Endl. (Séquoia à feuille d'if ou séquoia toujours vert) peut mesurer plus de 100 mètres de hauteur pour un diamètre approchant huit mètres. Rejette de souche. Sensible au froid. Californie.
Séquoia géant Sequoiadendron giganteum Originaire des forêts côtières du nord-est de la Californie. Se distingue par son volume. Il n'atteint "que" 80 mètres de hauteur en moyenne mais son diamètre peut dépasser dix mètres. Les 1 486 m³ du General Sherman en font l'arbre le plus volumineux du monde. De plus le séquoia géant peut vivre plusieurs milliers d'années. un âge de 3 500 ans à un spécimen californien.
Phoenix canariensis dattier des Canaries ou palmier des Canaries (Phoenix canariensis), parfois appelé faux dattier. D'une rusticité, de l'ordre de -10°C, les palmes peuvent souffrir à partir de -6°C et pendant des jours sans dégel. Bel exemplaire dans le parc.
Mimosa Acacia dealbata est une espèce d'arbre, couramment désigné sous le nom de «mimosa d'hiver » ou « mimosa des fleuristes », origine : Australie. Elle affectionne les sols siliceux et peut supporter des températures assez basses, jusqu'à - 7 °C à - 10 °C.
Cyprès de Lambert ou cyprès de Monterey (Cupressus macrocarpa) est un arbre de la famille des Cupressacées, endémique de la côte centrale de la Californie. Il ne résiste pas aux températures inférieures à - 15 °C. C'est l'un des parents du cyprès de Leyland, hybride à croissance rapide, dont l'autre parent est le cyprès de Nootka. Existe en variété dorée "Lutea" et très doré conique " Goldcrest" non présent dans le parc. Maladie cryptogamique, le chancre cortical Seiridium cardinale un champignon qui s'introduit sous l'écorce parasitant progressivement tout le conifère qui meurt.
Ailante glanduleux, Ailante ou Faux vernis du Japon ou Vernis de Chine (Ailanthus altissima) est une espèce d'arbres à feuilles caduques de la famille des Simaroubaceae. Un des arbres les plus tolérants à la pollution. Ailanthus produit une substance chimique appelée ailanthone qui inhibe la croissance de nombreuses autres plantes. Invasif.
Arbre de Judée (Cercis siliquastrum), ou gainier, est un petit arbre caduc originaire du sud de l'Europe et de l'ouest de l'Asie. Les fleurs rose pourpre apparaissent sur les branches anciennes, avant les feuilles et sont présentes de mars à juin.
Pins : famille des Pinaceae 2 aiguilles par gaine :
Pin sylvestre (Pinus sylvestris) naturellement présent dans une grande partie de l'Europe tempérée et boréale et jusqu'en Sibérie orientale. Nombreuses formes.
Pin maritime , pin des Landes, pin de Corte ou pin mésogéen (Pinus pinaster) C'est un arbre qui peut atteindre 30 m de haut (en général de 20 à 30 m), qui arrive à maturité vers 40 ou 50 ans et qui peut vivre jusqu'à 500 ans. (?). Cet arbre apprécie une exposition en plein soleil, dans un sol ordinaire mais toujours non calcaire (espèce calcifuge ; la présence de calcaire dans le sol provoque une chlorose).
Le Pin parasol ou Pin pignon (Pinus pinea L.) est un arbre caractéristique des régions méditerranéennes, reconnaissable à son port évoquant un parasol déployé. Sa graine, le pignon, est souvent utilisée en pâtisserie.
Hors parc : Pin "noir" Pinus nigra sous espèce Pin Laricio sans doute de Corse. 3 aiguilles par gaine.
Le Pin de Monterey (Pinus radiata D. Don = Pinus insignis) Arbre originaire de la côte ouest des États-unis. Il peut mesurer jusqu'à 50m (Nouvelle Zélande) mais reste en général dans les 25 à 30m. Son tronc parfois court et puissant supporte de très grosses charpentières. Il résiste à des froids allant jusqu'à -15 °C.
Arbousier (Arbutus unedo), fraisier en arbre ou arbre à fraises, son nom (unedo) vient de ce qu'on n'en mange qu'une (unum edo) car fade.
Arbustes du massif : Rhododendron, camélias ( sasanqua , japonica...), Cotonéaster (Cotoneaster) - Arbre au poivre ou Gattilier (Vitex agnus-castus) Tilleuls
Dans le parc : Tilleul argenté (Tilia tomentosa) arbre de la famille des Tiliaceae, ou des Malvaceae,. C'est une espèce originaire de l'est du bassin méditerranéen. Résistant bien à la pollution, il est souvent employé comme arbre d'alignement dans les villes. Les fleurs de cette variété sont d'une grande toxicité pour les abeilles.
Hors parc : Tilleul à petites feuilles (Tilia cordata ) ou tilleul à grandes feuilles (Tilia platyphyllos) qui se distingue de Tilia cordata par la présence d'une pubescence blanchâtre s
2016 - "Arbres de Saint Brevin" Sortie du samedi 9 juillet.
Cette déambulation en ville avait pour but de montrer ce que peuvent devenir des arbres non indigènes mais adaptés au climat local après quelques années. Ces plantations permettent d'accroître la biodiversité végétale. De plus ils offrent un décor par leur floraison ou leur feuillage persistant, ou les deux.
Certaines espèces d'arbres étaient présentes dès l'ère secondaire et ont évolué sans changements importants, du moins en ce qui concerne l'aspect des rameaux. D'autres sont apparues plus récemment. La famille des magnolias a marqué sans doute l'arrivée des plantes à fleurs.
Il est évident qu'il n'a pas été possible de voir toutes les espèces, car heureusement, notre commune est assez riche en espèces diverses, du fait de plantations publiques, ou privées.
Thème des CHAMPIGNONS
ceux de notre forêt dunaire...
Sortie du 8 novembre 2014
Si ce samedi matin, par un temps très incertain, (dès le début de l'après-midi d'énormes averses semblaient interdire toute sortie) des courageux bien décidés se sont équipés pour affronter la pluie.
Accompagnés de Max, notre intervenant, mycologue reconnu, nous avons arpenté les sous-bois de la Pierre Attelée.
Toutes les espèces n'étaient pas présentes, mais nous avons pu observer(et cueillir) quelques beaux spécimens.
Le site suivant donne des indications récentes sur la comestibilité des champignons, informations qui évoluent en fonction des données recueillies.
http://academie-de-touraine.com/Tome_21_files/111_66_155-181_couderc.pdf
- Parmi les amanites, entre autres nous avons pu voir :
- la très commune amanite citrine, à l'odeur de pomme de terre, de rave qui n'est pas mortelle, mais qui peut être confondue avec la suivante.
- la fameuse mortelle (30g de champignon frais suffisent) phalloïde
- les dangereuses amanites panthère et tue-mouche, superbe joyau de la nature.
- la comestible amanite vineuse (ou rougissante, ou golmotte). Appréciée de certains, elle est cependant toxique à l'état cru.
- la très rare amanite argentée (qui pousse dans le sable)
- Dans la famille tricholomes : rien de comestible
- le tricholome soufré, à l'odeur repoussante
- le tricholome blanc à l'odeur spécifique peu agréabl
- le tricholome équestre (aujourd'hui considéré comme mortel )
- Parmi les bolets :
- le bolet granulé, compagnon des pins, souvent accompagné de gomphides
à consommer très jeune et enlever la cuticule (la peau du chapeau), laxatif
- le bolet châtain, toxique
- le bolet à chair jaune, chrysenteron
- le bolet cèpe de bordeaux, très apprécié, vendu sur les marchés.
- Des lépiotes comestibles, mais une seule espèce : coulemelle ou lépiote élevée.
Ne jamais consommer les petites lépiotes car beaucoup sont mortelles ou très toxiques.
Parmi les grandes, il est prudent de ne ramasser que la véritable coulemelle.
- Des russules diverses de toutes les couleurs dont la comestible charbonnière aux lames non cassantes.
- Des lactaires : surtout le lactaire à lait jaunissant (chrysorrheus) au lait blanc puis jaune et le délicieux (inféodé aux pins) au lait orangé, qui est comestible sans être délicieux.
- Des clitocybes dont le très commun clitocybe en entonnoir
- Des fausses chanterelles plus belle que les vraies, mais sans intérêt culinaire.
- Un tronc recouvert de flammules d'un orangé éclatant, dont le nom a changé en gymnopile
- Quelques spécialités de cette forêt, aux formes intéressantes
- L'hydne noir
- Le géastre
Nous n'avons pas trouvé le leucopaxille blanc et rose (rhodoleucus) mais son copain le craquelé (cutefractus).
Des petits champignons comestibles : les laccaires dont le joli améthyste
et des toxiques comme la belle mycène pure, rose, mais malodorante.
et de nombreuses autres espèces non comestibles hébélomes, cortinaires, clavaires.
En 2016, le 19 novembre, nouvelle sortie "Champignons "
Il faut dire que cette année a été exceptionnelle : on n'a jamais vu si peu de champignons. Un petit tour dans la forêt de la Pierre Attelée ne m'avait pas permis de récolter de nombreuses espèces, même pas notre fameuse amanite phalloïde mortelle, si abondante d'habitude. Mais de nombreuses personnes se sont présentées à la Maison Maillet, encouragées par un temps clément.
C'est un groupe de 32 personnes, dont des enfants, qui s'est retrouvé sur le parking, où nous avons pu voir quelques espèces récoltées peu avant la sortie, surtout par notre intervenant mycologue, Max. A noter, la présence de Jacinte Grenier qui rédige un site de reportage : presquilegazette.net
Surprise : en explorant un peu les sous-bois nous avons trouvé les trésors recherchés, et même des comestibles. Nous avons pu admirer de très beaux "ronds de sorcières", cercles formés par la progression annuelle des champignons à partir de la première apparition, surtout ceux des clitocybes nuageux aujourd'hui classés toxiques, et même des amanites tue-mouche d'un bel orangé presque vermillon moucheté de blanc, le bonheur des photographes.
Mais c'est quoi un champignon ?
L'image ci-dessous montre une représentation du classement des êtres vivants connus (cliquer sur l'image pour agrandir). Les champignons sont sur la branche jaune, les "gros" sont soit des "basidiomycètes" ceux qui ont des lamelles ou des tubes ou des "ascomycètes", les autres, comme les morilles. Ce ne sont pas des plantes (branche verte), leurs cellules contiennent de la chitine, comme celles des les animaux.
En science il faut parler avec un langage précis, pour tout savoir, aller sur https://fr.wikipedia.org/wiki/Fungi
Un champignon, ce que nous voyons sortir de terre, est la partie qui contient les organes reproducteurs, ceux qui vont libérer des spores. La partie importante, celle qui se nourrit et grandit, est cachée, le plus souvent dans la terre, mais aussi dans du bois, en général mort, on l'appelle le "mycélium". Il est fait de filaments.
Comme il n'a pas de chlorophylle un champignon doit consommer de la matière organique existante, il ne peut pas en créer. D'où son importance pour la forêt : un saprophyte, ça profite (oui) uniquement des déchets végétaux qu'il digère, ces champignons ne sont pas inféodés à un type d'arbre. D'autres ont des relations intimes avec les racines d'arbres ou de plantes, ils leurs sont liés, ils forment ce qu'on appelle des mycorhizes, ils vivent en symbiose favorable aux deux partenaires.
Je ne dirai rien de la toxicité, ni de la façon de les déterminer, ni de la façon de les cultiver, ni... pour cela je vous renvoie aux ouvrages cités.
Juste quelques mots sur des précautions à prendre : ne jamais essayer de manger ou même d'identifier des champignons trop jeunes ou trop vieux et ne jamais les stocker dans un sac plastique.
Pour débuter : L'indispensable guide du cueilleur de champignons, par Guillaume Eyssartier et Pierre Roux, éditeur Belin.
Plus complet : Le guide des champignons France et Europe, par les mêmes auteurs.
Guide des champignons de France et d'Europe, par Régis Courtecuisse et Bernard Duhem, éditeur Delachaux et Niestlé.
Champignons de France et d'Europe occidentale, par Marcel Bon, éditeur Flammarion.
Et également : le petit livre des champignons des dunes, par Jacques Guinberteau, éditions Confluences.
Et surtout consulter la base de données http://www.mycodb.fr/ et le site du Groupe Mycologique Nazairien : http://www.groupemycologiquenazairien44.fr/
ATTENTION : toujours se renseigner auprès d'un spécialiste de la comestibilité d'un champignon que vous cueillez et que vous ne connaissez pas. Un champignon comestible une année peut ne pas l'être l'année suivante.
Le groupe mycologique nazairien est doté de personnes très compétentes, vous pourrez également visiter leur exposition annuelle qui se tient sur 2 journées à St Nazaire en Octobre. Voir les dates sur leur site.
Thème : LES INSECTES
Papillons et Insectes - Une sortie le 21 Juin 2014
Publié le 24 juin 2014
Par un temps beau et chaud accompagnés par Damien notre expert, nous avons arpenté lentement quelques pistes des Terres Rouges de Saint Michel. Certes, nous n'avons pas trouvé de très nombreuses espèces, mais nous avons pu admirer les détails de quelques variétés locales et avoir un véritable cours sur la morphologie et la vie compliquée de ces petites bêtes qui passent par différents stades avant de se reproduire.
Vous trouverez des informations sur le site : www.noeconservation.org
Le 16 juillet nous sommes allés voir les ruches de Philippe, artisan apiculteur à Machecoul. Il est également sculpteur. Une chaude journée, mais le site est très "rafraichissant" avec son étang et sa fontaine.
Nous avons découvert un homme passionné par les abeilles, qu'il "chouchoute" toute l'année : il sème des fleurs sur une grande surface de terrain, il leur rend du miel à la mauvaise saison, il évite les transhumances...
Pour éviter d'introduire des maladies (nombreuses chez les abeilles) il ne fait pratiquement pas appel à des produits extérieurs pour son exploitation.
Afin de bien faire voir l'intérieur d'une ruche, il a installé celle ci à l'intérieur d'un gros tonneau (voir photos), nous avons pu voir ainsi les allées et venues des abeilles, derrière une vitre protectrice.
Bien sûr, nous avons acheté un peu de sa production, avec la certitude que, contrairement à certains produits du commerce, c'est un miel absolument naturel.
Thème : les Haies bocagères
Sortie du 6 septembre 2014
Publié le 8 septembre 2014 par C.L.
Une belle journée, des chemins de campagne, un botaniste nous fait découvrir le vocabulaire très précis qui décrit les plantes, les fleurs, les fruits. Nous sommes émerveillés par l'observation de tous ces détails, avec une loupe, des fleurs insignifiantes deviennent des "orchidées". Il est certain que nous ne verrons plus une mure ou une graine d'églantier avec le même regard. La nature nous offre une magnifique complexité de formes que nous tentons de classifier. Nous avons retenu des noms de fruits comme cynorrhodon, cenelle, drupe, baie,strobile...
Thème : Une mare
2016 - "La vie d'une mare"du samedi 11 juin.
Nous avions visité 2 sites intéressants de Saint Brevin : la zone du menhir "Gargantua" et les étangs formés par le Bodon. Finalement c'est ce site qui a été choisi par notre intervenant, Damien.
Son choix a été guidé par le fait que cet endroit est ouvert, riche en insectes, plantes, oiseaux... et d'accès aisé.
La zone est située entre le Pont Renaud et le restaurant "La Ferme des Tabacs", elle est formée par un élargissement du canal de dérivation du Bodon (tout le parcours depuis le Pont Renaud est devenu réserve par la LPO, Ligue de Protection des Oiseaux).
Damien avait le matériel le plus performant pour capturer les petites bêtes de la mare (une épuisette à mailles très fines) et un filet à insectes. Les passoires du type "chinois" peuvent convenir, mais pas les épuisettes classiques, à mailles beaucoup trop grandes.
Il a installé une loupe binoculaire sur une table pour nous montrer des animaux précédemment capturés sur le site Gargantua, dont une écrevisse de Louisiane, non présente dans le Bodon. Cette loupe nous a permis de voir entre autres des daphnies, des cyclopes, des copépodes, qui sont de très petits animaux.
La pêche dans le Bodon nous a permis d'observer de nombreuses larves, insectes, mollusques, et même des petits poissons : gambusies [1] et épinoches.
Parmi les larves d'insectes nous avons pu observer celles de libellules [2,3], demoiselles, moustiques, chironomes (vers de vase), éphémères... mais aussi des insectes comme les corises, des sangsues, des mollusques : limnées, et petits bivalves.
Ce monde , peu visible, est surprenant par ses formes et ses modes de vie.
Et autour de la mare, nous avons pu observer des libellules et demoiselles, des papillons, des oiseaux ( martin pêcheur, canards...), des plantes de zones humides (menthe, lycope d'Europe...).
Pour ceux qui veulent aller plus loin, des revues comme " La Hulotte" [4] ou "l'Hermine vagabonde" [5] sont recommandées.
Nous remercions Damien pour cette excellente journée.
Thème : LES RICHESSES DU LITTORAL
Au Croisic, une sortie "ALGUES" le 1° mars 2014
Sans doute à cause des vacances et d’un temps incertain, nous n’étions pas nombreux à prendre le départ pour Le Croisic. Tant mieux, car ainsi nous avons pu profiter au maximum des enseignements de Damien, notre guide.
Arrivés sur place nous découvrons une atmosphère de calme inattendu. Pas de vent, pas de pluie, une douce lumière dévoile un site magnifique déjà occupé par de nombreux oiseaux : des dizaines de bernaches, des aigrettes et bien d’autres. La marée très basse avait attiré des pêcheurs à pied, mais ils étaient sur des bancs de sable, nous sur des rochers, très accessibles.
En descendant lentement vers la mer, nous découvrons toute la beauté de ces végétaux sans racine et à la reproduction compliquée : les algues. Des formes, des couleurs, des saveurs… Chaque étage a ses occupants en fonction de l’éclairage reçu. Il existe également des prairies de plantes marines : les zostères qui ont des racines et des fleurs. Les laminaires se laissent deviner dans le creux des vagues, nous dégustons des laurencia et des ulves sous le regard attiré par les oiseaux peu farouches.
Et toute la faune nous interpelle : éponges oranges, divers mollusques et même une limace de mer qui fait onduler ses voiles. Le temps passe trop vite, nous pouvons examiner quelques ouvrages apportés par Damien et il faut rentrer.
2017 Le 17 juin 2017
Une algue alimentaire en dégustation : la SPIRULINE.
Culture ancienne, écologique, cette algue alimentaire et ses bienfaits… Un trésor de la nature !
Publié le 16 août 2018
A cause de la marée, il a fallu se lever un peu tôt, mais le beau temps était là.
Non loin du parking de l'Océarium, notre groupe était constitué d'une vingtaine de personnes, nous allions pouvoir suivre les indications de notre guide, Damien, qui connaît beaucoup de choses sur la nature et ses habitants de toutes sortes.
Le paysage du site situé en face du parking est superbe, nous avons pu y voir, entre autres, des aigrettes et un ibis.
Les algues se répartissent en fonction de la distance sur l'estran, mais des mares peuvent garder de l'eau et contenir des algues de stations plus profondes.
Sur les rochers, non atteints par les marées, on trouve des lichens, association d'une algue qui fournit la nourriture par photosynthèse et d'un champignon, qui garde l'eau pour l'algue ; puis on découvre progressivement les différentes espèces en fonction de leur position, ce qui correspond au temps passé hors de l'eau lors des marées et à la quantité de lumière reçue.
Les algues possèdent des pigments qui absorbent la lumière, et toujours de la chlorophylle, elles absorbent le gaz carbonique et rejettent de l'oxygène, même si en respirant elles en absorbent.
Elles sont rangées en groupes liés à leur couleur : algues vertes, brunes et rouges.
Beaucoup ont des applications en industrie alimentaire ou en pharmacologie.
La première algue trouvée est une Pelvetia caniculata, algue brune.
Puis nous avons découvert le goémon (ou varech), ensemble d'algues récoltées autrefois pour amender les sols ou aliment pour le bétail : ce sont principalement des Fucus (algues brunes)
- Ascophyllum nodosum qui possède des nodosités pour flotter.
- Fucus vesiculosus, plein de flotteurs
- Fucus serratus, denté (l'extrémité des feuilles est comestible)
Les algues vertes sont représentées par :
- la laitue de mer (celle qui pollue nos plages à cause du rejet de nitrates) Ulva lactuca, comestible si elle est fixée au rocher.
- l'entéromorphe (Enteromorpha) ressemble à de la mousse, comestible.
Parmi les algues rouges, la porphyra umbilicalis est le nori en Europe.
Elle sert à préparer entre autres les makizushi. Elle est très fine et se trouve "posée" sur les autres algues.
Nous avons trouvé de très grandes algues, surtout arrachées : les laminaires.
2 sortes : longue et ondulée : Laminaria saccharina nommée aussi Kombu, et découpé en lanières : Laminaria digitata.
Les laminaires (comme les autres algues, mais la c'est très net) ont une tige : le stipe et sont fixées par des crampons. Elles n'ont pas de racines. Le thalle est l'ensemble fronde (ou lame)+ stipe + crampon.
Voir http://www.icem-freinet.net/~btj/493algue/algue02.htm
Parmi celles que nous avons pu identifier on trouve encore :
- une Cystoseira, algues brune avec extrémités vertes
- une Padina qui ressemble à une fleur.
- le Condrus crispus algue rouge qui sert à préparer des gélifiants.
Ici les sargasses ne sont pas trop invasives, mais elles sont abondantes.
Malheureusement un bon nombre de belles et bonnes espèces n'ont pas été trouvées, car (sans doute) cueillies par la Ferme Marine (les Jardins de la Mer) située à proximité, qui les cuisine.
On peut citer entre autres :
Palmaria palmata (Dulce) une belle algue rouge.
Laurencia ( osmondea) pinnatifida qui ressemble à une petite fougère au goût poivré.
Il faut aussi ajouter qu'il existe des herbiers de plantes qui ne sont pas des algues.
En atlantique nord il s'agit de Zostère marine (Zostera marina). Très utile pour la faune.
Il y avait de nombreuses autres algues, dont l'identification n'est pas simple.
Vous trouverez quelques photos réalisées lors de cette visite.
Vous trouverez également d'excellentes informations sur le site du Groupe Mycologique Nazairien : http://www.groupemycologiquenazairien44.fr/
Les légendes des photos sont indicatives et non scientifiquement confirmées
Thème "Les Laisses de Mer"
(2014 ) Publié le 28 avril 2014
Samedi 22 mars nous sommes allés sur la plage de l'Ermitage (Pierre Attelée), accompagné par notre intervenant Pascal GUÉGAN responsable de l'École du Littoral ( voir information sur: http://astep2007.emn.fr/IMG/pdf/CRC612_68PresentationEcoleLittoral_2007.pdf)
Si le temps était "très moyen" nous avons cependant été surpris par la richesse de ce qui se trouve sur la plage. Les photos suivantes en donnent un petit aperçu.
Nous avons également pu constater les effets des tempêtes sur les dunes et voir le vent de mer ramener le sable sur la côte
De plus nous avons eu la chance de découvrir les richesses accumulées dans les locaux de l'école, en particulier des aquariums d'eau de mer froide garnis de toutes sortes de formes vivantes de notre océa.
Dans le diaporama ci-dessous, vous pourrez sans doute trouver la correspondance de ce que vous avez trouvé sur la plage et dans la laisse de mer au retour d'une promenade sur l'estran.
2015
Sortie sur l'estran rocheux : mais qu’appelle-t-on « estran » ?
Le dimanche 17 mai nous avons organisé une sortie à la Pointe Saint Gildas. Le temps était idéal, et à marée basse nous avons découvert un paysage superbe : les rochers "plats" sont parcourus par de petits canaux et laissent des mares, dont une écluse à poisson qui forme un petit étang. Un vrai bonheur pour les pêcheurs à pied.
Mais nous, nous n'étions pas là pour prélever, mais pour étudier, et nous avons découvert ce monde grouillant de toutes sortes de créatures : mollusques, crabes, poissons, algues, vers, et bien d'autres.
Notre intervenant, Damien, armé d'une petite épuisette à mailles fines (nos captures n'ont guère dépassé les 3cm), en soulevant quelques grosses pierres, nous a ouvert des horizons inconnus. Nous ne savions pas qu'il pouvait exister autant de "bestioles" différentes dans ce milieu.
Enthousiasmés par cette sortie, nous avons décidé de nous procurer un ouvrage sur les animaux de notre côte.
2019 Sortie "Les richesses du littoral" du 23 mars
Cet article a été réalisé par Monique CLEMENT et Claude LINZ
Ceux qui ne sont pas venu ont eu tort, car le temps était magnifique, et notre guide, Pascal, professeur à l'Ecole du Littoral, égal à lui-même, nous a encore appris des choses que nous ignorions, alors que ce n'est pas la première sortie qu'il pilote pour NEB. Voir : https://naturenbrev.org/2017/05/nos-sorties-2017.html notre sortie "Laisses de Mer" en bas de page.
Sur le site https://ec-littoral-44.ac-nantes.fr/ on trouve les indications suivantes :
L'école du Littoral est une structure pédagogique de l'Education Nationale. L'objectif principal de cette école est d'accueillir gratuitement, sur une journée, les élèves des écoles publiques de Loire-Atlantique afin de leur faire découvrir un environnement proche (plage, forêt, dunes... ).
Pour mieux comprendre le milieu littoral et mieux le connaître, les élèves sont, au cours de la journée, mis en situation de démarche d'investigation en sciences.
Avant d'aller sur la laisse de mer, nous avons échangé sur le devenir de nos plages, si changeantes, le rôle de l'homme et de la nature...
A Saint Brevin globalement, la mer recule, on parle de la position du "trait de côte" (définition : courbe/ligne représentant l'intersection de la terre et de la mer dans le cas d'une marée haute astronomique de coefficient 120 et dans des conditions météorologiques normales). Un léger détail : les rivières qui se jettent en mer sur la plage ont beaucoup de mal à percer les dunes et serpentent vers le nord en créant des lagunes. Ce qui fait que la plage n'est pas toujours bien définie. Ici c'est le Breneau, petite rivière de Saint Michel qui modifie la plage.
En fait cette avancée du sable se fait par l'agglomération des grains sur des petits reliefs : laisse de mer, plantes pionnières, ganivelles en châtaigner... La plantation de pins ou celle d'oyats (Ammophila arenaria) est efficace pour stabiliser les dunes. L'oyat supporte l'ensablement, il peut donc avoir un système racinaire qui mesure plusieurs mètres de profondeur. Il est souvent planté alors que le chiendent des sables (Elytrigia juncea) est toujours spontané.
Rôle important de la laisse de mer : les déchets biologiques (algues, coquillages, etc…) constituent un apport important de matière organique pouvant être utilisé par les espèces végétales « pionnières ». Cette laisse n'est quasiment pas éliminée par la municipalité sur cette portion du littoral et contribue donc à l'apparition d'une dune embryonnaire qui monte progressivement et recouvre les différents déchets y compris ceux d'origine humaine.
Entre 2 cordons dunaires on trouve une dépression qui est parfois une zone humide qui abrite une flore adaptée riche et variée. Ces zones humides se boisent avec des essences comme les saules ou l'aulne. On peut prévoir que les embruns salés limiteront leur croissance en hauteur.
Les dunes sont couvertes d'une végétation très particulière, aujourd'hui menacée par l'arrivée de plantes invasives y compris des parasites comme la cuscute qui suce la sève des plantes.
En arrivant sur la plage, nous découvrons une grande quantité de coquilles d'espèces variées et autres débris d'animaux marins : la vie dans cette zone est abondante et diversifiée.
Quelques exemples d'espèces découvertes :
Voir site : https://nadinature.unblog.fr/2010/12/18/coquillages-des-cotes-de-latlantique-et-de-la-manche/comment-page-2/
Suite de 2019 - Sortie "Les richesses du littoral" du 23 mars
Quelques exemples d'espèces découvertes :
Voir site : https://nadinature.unblog.fr/2010/12/18/coquillages-des-cotes-de-latlantique-et-de-la-manche/comment-page-2/
- Pourpre petite pierre (Nucella lapillus). Ce coquillage présente toutes sortes de coloris. C'est un carnivore (ces espèces ont un creux, en haut de la coquille, qui permet le passage d'un siphon qui perce les autre coquillages et absorbe leur contenu).
Voir un aspect du canal siphonal des coquillages carnassiers dans une photo du fichier...
- Mactre coralline (Mactra stultorum ou corallina) :
Un joli bivalve, en principe non comestible, la coquille elle est fine et de couleur claire, assez cassante.
Nous avons également trouvé la mactre solide (Spisula solida) plus épaisse.
-Tellines : des petits coquillages comestibles qui se ressemblent
au moins 4 variétés (telline papillon Tellina tenuis ou Macomangulus tenuis rose , de la baltique Macoma balthic ou Limecola balthica, Donace des canards ou Lavagnon (Donax vittatus)
Flion (Donax trunculus) amande ou telline ou pignon en Vendée- Plus tronqué et un peu violet à
- Natice. (Euspira catena) Les oeufs sont organisés en une plaque en demi cercle sur laquelle ils sont localisés sur une des faces. Carnivore.
Photos de pontes voir https://wwz.ifremer.fr/lermpl/Archives/Rencontres-insolites/Natices
- Palourdes - plusieurs variétés : commune (indigène), japonaise et hybrides qui se distinguent en principe par la couleur et même la fausse palourde (plus losangique)
Indigène Ruditapes decussatus (ou Tapes decussatus ou Venerupis decussata?)
japonaise Ruditapes philippinarum ou Venerupis philippinarum (originaire du Pacifique et appelée communément palourde japonaise
- Couteaux : il existe sur ce site au moins 6 espèces de couteaux (gousse, arqué, sabre; silique ... (photo du bas)
Cératisole-gousse Pharus legumen
Couteau-gaine Solen marginatus
Couteau droit (américain) Ensis directus
Couteau arqué Ensis magnus ou arcuatus
Couteau silique Ensis siliqua
Couteau sabre Ensis ensis
- Pholades
- dactyle (grand "perforateur", creuse des tunnels dans les bois et les coques des navires en bois, et ce en tournant autour de son pied). A un manteau luminescent.
- La Petite pholade ou Pholade blanche Barnea candida est fragile, mais forre également des trous.
-Mye des sables : (Mya arenavia) comestible. Projette un jet d'eau lorsqu’on foule le sable où il est enfoui => repérable), nommée ici "quatre moines" ou "pisse en l'air" ressemble un peu à la Lutraire
Lutraire elliptique Lutraria lutraria : (la mye est + bombée)
- Troque jujube : ou Calliostome (Calliostoma zizyphinum |)
- Actéon enroulé (Acteon tornatilis )
- Turitelle commune - filtreur (Turritella communis)
- Scalaire (Epitonium clathrus)
- Nasse réticulée Tritia reticulata (nécrophage)
- Bucarde tuberculée (Acanthocardia tuberculata) qui ressemble à une coque. Il existe d'autres bucardes.
-Murex perceur ou Cormaillot (Ocenebra erinaceus )
Le nom vernaculaire murex vient du mot latin murex qui, dans l'Antiquité, désignait les mollusques gastéropodes dont on extrayait la pourpre.
Nous avons trouvé en abondance les espèces suivantes :
- Coque, moule, huître, patelle, bigorneau, crépidule (Crepidula fornicata) qui peuvent s'imbriquer les unes sur les autres ...
Et en plus des coquillages nous avons trouvé des restes divers dont :
"Os" de seiche = en fait il s'agit de la coquille interne de la seiche (= "plume" du calamar, le poulpe l'a perdu au cours de l'évolution)
- Crabe poilu (rond) car il est recouvert de soies - Crabe enragé (ou crabe vert mais parfois rouge /marron)
-Test d'oursin : bouche en dessous = lanterne d'Aristote à 5 dents, anus au dessus - présence de podia pour se mouvoir et de pédicellaires pour capter sa nourriture.
-Etoile de mer : des centaines et même plus, ont été rejetées sur la plage quelques jours avant notre sortie. Mortalité peut-être due à un choc thermique (?).Voici la partie buccale après décomposition de l'animal.
-Pontes de bulots (= buccin, charognard). Photo de ses œufs : chaque alvéole contient quelques dizaines d'œufs dans laquelle les petits bulots peuvent "s'entre-dévorer".
- Balane arthropodes du sous-embranchement des crustacés, infra-classe des cirripèdes. Sa larve = Zoé, plusieurs espèces (dont certaines recouvrent les moules et huîtres)
- Lanice : Lanice conchilega ver tubicole repérable grâce à son fourreau sableux
- Puces de mer Talitre sauteur Talitrus saltator
(contribuent à dégrader la laisse de mer en particulier les algues, permettent donc une minéralisation qui profite aux plantes pionnières)
- Ver arénicole Arenicola marina annélide qui fait un terrier en U, sur le sable on trouve un tortillon ( rejet du sable après digestion de la partie organique ) + un trou évasé correspondant au côté "bouche". Le ver comporte une succession d'anneau portant des parapodes ( pieds garnis de soies) et 13 paires de branchies.
Son intérêt est considérable car son sang sans globules (donneur universel pour l'homme) contient une hémoglobine très oxygénante. On commence son élevage.
(Publié dans nos Sorties 2019)
voyez tous ces coquillages... que de belles trouvailles.
Le 30 septembre, nous n'étions pas très nombreux à faire le parcours à la découverte de quelques belles réalisations néolithiques datant de -5000 à -3000 ans.
Notre guide, Monsieur Morette-Bourny, Président de l'A.M.E.R. pour Association Mégalithes en Retz nous avait préparé un itinéraire, avec carte imprimée, comprenant des monuments situés à Saint Brevin, Chauvé et Pornic.
Non seulement ses explications ont été très intéressantes, mais il nous a fourni des documents sur les sites de Saint Brevin, les dolmens du Pays de Retz et une copie d'un article du Bulletin de la Société Archéologique de Nantes datant de 1885 décrivant les mégalithes de Chauvé à cette époque.
Il y a encore beaucoup de mystère autour de ces mégalithes. Si on a la certitude que les dolmens sont des monuments funéraires, le rôle des menhirs n'est pas défini.
Qui peut vraiment répondre à la question de leur transport ? Les pierres de plusieurs dizaines de tonnes ne viennent pas de la proche région (de type granitique) car elles sont en grès, que l'on trouve par endroits dans le Pays de Retz
Nous avons pu voir également des photos de quelques objets découverts dans les dolmens : outils, bijoux, poteries... certains venant de très loin.
La municipalité de Saint Brevin ayant acheté les terrains qui entourent les mégalithes, ceux -ci sont protégés, ce n'est pas le cas dans d'autres communes, en particulier à Pornic ou il y a eu des destructions et peu de mise en valeur.
Après avoir été "christianisé" ou abattus ou découpés pour en récupérer des pierres il serait temps de considérer que ces reliques sont des témoins d'un temps qui marque le début de notre civilisation et de les protéger sérieusement.
Le 1° : Dolmen des Rossignols, le 2° Menhir Gargantua, le 3° Menhir de la Pierre Attelée, le 4° Menhir du Boivre, le 5° Menhir de Plessis-Gama
Notre conférence annuelle a eu lieu le vendredi 21 novembre. Une quarantaine de personnes ont pu profiter de l'excellente présentation faite par le Président de l'association "Estuaires Loire et Vilaine (ELV) ", Jean-Claude MÉNARD.
Créée par lui-même et Eric Lauvray cette association a pour objet : « l’étude, la préservation, la réhabilitation des fonds marins et la qualité des eaux dans les estuaires et l’espace côtier LOIRE /VILAINE ».
Il nous a présenté le résultat d'une étude scientifique sur l'évolution mesurée sur des sites précis des populations de laminaires (grandes algues) et autres organismes. Le résultat démontre que l'action humaine à malheureusement tendance à détruire des équilibres anciens et fragiles.
Les laminaires, très utiles pour la vie marine disparaissent.
Le creusement du lit et les épis qui canalisent la Loire amènent des sédiments jusqu'en Bretagne. L'action de la Vilaine est également néfaste à cause du barrage d'Arzal.
Le creusement du chenal à Saint Nazaire et le clapage (opération de rejet en mer) des boues extraites des ports (Pornichet) ne peuvent qu'empirer la situation.
L'eau devient trouble et empêche la photosynthèse dans les algues fixées qui meurent, mais il apparaît des "blooms" d'algues vertes ou colorées, des asphyxies de poissons ...
D'autres actions prévues auront également des conséquences néfastes : le choix du "Banc de Guérande" pour implanter les éolienne n'est pas du tout judicieux car les poissons, abondants sur ce site seront très perturbés par les vibrations des pales.
Pour améliorer la situation, il faudrait revenir à des situations précédentes : limiter les écoulements trop rapides d'eau douce, limiter les engrais, les rejets divers, rétablir des bras sur la Loire, éliminer les épis etc...
Faudra -t-il attendre l'interdiction de la baignade sur nos côtes pour agir ?
Pour en savoir plus et retrouver les études de ELV aller sur le site :
Conférence "LES MAREES"
Samedi 23 novembre 2019, NEB a organisé une conférence sur le thème des marées.
Un bel auditoire de plus de 60 personnes a été très attentif aux explications données par Madame Porcher, Présidente de l'association ORION. Nous avons ainsi pu mieux appréhender le phénomène des marées lié à l'influence des planètes, surtout la lune, mais très complexe car de nombreux paramètres interfèrent.
Madame Porcher nous a également donné la signification de certains termes techniques souvent employés et peu connus du public.
Après l'exposé, largement documenté, le débat, très intéressant, car visiblement le public avait suivi, a permis de préciser des points techniques.
Le "pot de l'amitié" a clos la séance, un bon moment de convivialité.
Pour en savoir plus sur ORION : orion-adacv.com
Et le blog de Madame Thérèse PORCHER : astrovolcans.over-blog.com
Et en 2019 :
Projection au Cinéjade du film : « Papillons de France en liberté.
Une année de préparation et de prises de contacts pour permettre la diffusion du film « Papillons de France en liberté » - Premier contact et d'innombrables échanges avec le réalisateur Thierry Carabin en Février 2018 pour une projection en Avril 2019 ! Grosse gestion et implication pour proposer un film mais une belle expérience. Cela n'aurait pu être possible sans l'aide de la municipalité (communication, aide financière, etc...) encore merci à tous.
En 2015 – Exposition de minéraux et fossiles du monde entier
Ils parcourent le monde, leur passion : la recherche de fossiles et minéraux pour compléter leur collection, Madame et Monsieur nous ont fait le plaisir d’exposer pour N.E.B. à la salle des Roches en novembre sur 2 journées. Travail très fastidieux car beaucoup de manipulations avec un public trop peu nombreux. Merci énormément pour toutes ces merveilles toutes étiquetées.
Thème : FLORE ET PLANTES DES DUNES
Notre sortie du 13 juin avait commencé avec quelques gouttes de pluie, mais en arrivant sur site, la Plage de l'Etang, le ciel était juste nuageux.
Ce domaine qui appartient au Conservatoire du Littoral est très riche car c'est la rencontre d'une zone de lande avec la côte et en plus le paysage est varié, avec des prairies, de la lande à ajonc, une zone littorale...La vue sur la côte est magnifique.
Sur un petit périmètre on peut recenser de très nombreuses espèces végétales, qui se montrent en fonction des saisons.
Les photos jointes ne représentent qu'une petite partie de ce qu'il est possible de découvrir.
C'est grâce à notre guide, Guy, et à la présence d'adhérents férus en botanique que ces espèces ont été plus ou moins complètement déterminées.
Nous avons également eu la chance de voir quelques animaux.
2016 - les "Plantes des dunes"
Le samedi 25 juin, nous étions nombreux à cette sortie, d'autant plus que c'était une sortie commune avec le Groupe Botanique du GMN (Groupe Mycologique de Saint Nazaire).
Par chance, nous avons bénéficié d'un temps "moyen" et grâce à Martine et autres experts en botanique, nous avons pu identifier les très nombreuses espèces qui colonisent les dunes de Saint Brevin. Ces dunes sont devenues "un jardin extraordinaire" à la fois superbement fleuri et riche d'une flore très diversifiée. En effet ces dunes offrent des biotopes très marqués : dépressions humides, où poussent déjà de jeunes arbres, stations sèches, bord de mer, lisière de forêt...
Une petite sortie complémentaire nous a fait découvrir d'autres merveilles : orchidées, oeillets...
Les photos jointes ne représentent qu'une petite partie des espèces présentes.
Si des plantes particulièrement belles et parfois rares sont présentes, nous ne pouvons que déplorer l'arrivée d'invasives qui transformeront progressivement le paysage au détriment des espèces indigènes. Les herbes de la Pampa sont les plus redoutables, mais la cuscute qui détruit les plantes en suçant leur sève et le séneçon du cap qui essaime partout sont aussi à craindre.
Ouvrages à consulter :
- Guide dela flore des dunes littorales, de la Bretagne au sud des landes
Sous la direction de Jean Favennec
Editions Sud Ouest
Les plantes du littoral Par Jean David
Voir la page "boisement, flore, etc" la rubrique concernant la flore que vous pouvez découvrir dans les dunes de St Brevin.
2016 et 2019 - Un petit mot sur notre participation à
Brev'de Jardin
3° samedi de Mai - au parc du Pointeau, nous étions très bien placés, avec la protection d'un barnum et nous disposions d'un stand bien pourvu en matériel.
Nous avions préparé un jeu sur la reconnaissance des chants d'oiseaux : nous avons eu peu de clients, mais tous les enfants qui ont joué ont gagné un lot.
De nombreuses personnes ont pu prendre connaissance de nos buts et activités.
Ce fut également l’occasion de rencontrer et discuter avec nos adhérents ou anciens adhérents et avoir de leurs nouvelles.
Excellentes journées