Les oiseaux de l'estran : limicoles, laridés, et autres espèces observées le 19 août 2023

Publié le par F. Dhénin

LES LIMICOLES  Famille d'oiseaux. Petits échassiers appartenant à l'ordre des Charadriiformes, plus précisément au sous-ordre des Charadrii. Il s'agit essentiellement des jacanas, huîtriers, échasses, avocettes, œdicnèmes, glaréoles, vanneaux, pluviers, bécasses, bécassines, barges, courlis, chevaliers, tournepierres et bécasseaux.

Que sont les limicoles ? Ce sont des oiseaux qui se nourrissent sur l'estran à marée basse. Ils ont souvent de grandes pattes terminées par 3 longs doigts, un long bec leur permettant de capturer leurs proies enfouies dans le sable ou la vase. La plupart, migrateurs, ne sont pas visibles sur nos côtes pendant la période de reproduction, au prntemps et au début de l'été.

Parlons tout d’abord du Gravelot à collier interrompu, cet oiseau étant particulièrement présent à St Brevin.

 Le Gravelot à collier interrompu

Le gravelot à collier interrompu encore appelé pluvier à collier interrompu est un petit échassier limicole migrateur ou sédentaire. Il fréquente les hauts de plage, les dunes, les lagunes, les champs sableux ou caillouteux, les marais salants, et se nourrit sur les estrans sablo-vaseux.

C'est une espèce protégée, menacée par l'érosion marine et les activités humaines (promenades sur les plages, nettoyage des laisses de mer en période de nidification).

« Les spécimens adultes mesurent 18 centimètres et pèsent 6 grammes

Le mâle en parade nuptiale a le dessus du corps de couleur gris-brun tandis que le dessous est blanc. L'avant de sa calotte est noir et l'arrière fauve. Son sourcil est blanc. Son plastron est paré d'un collier blanc et d'un demi-collier noir qui s'interrompt sur la poitrine. Le bec et les pattes sont de couleur noire.

Le demi-collier le distingue des autres espèces que sont le petit gravelot et le grand gravelot

Le gravelot à collier interrompu fréquente les vasières des étangs et les lagunes côtières, les marais salants. On le trouve dans la baie des Veys, la baie du Mont-Saint-Michel, la côte des Havres. La population de la côte occidentale de la Manche est estimée en 2018 à 50 couples, contre 80 en 2007.

C'est un oiseau très nerveux qui traverse les vasières de sa marche rapide alternant avec de courts vols.

Le pluvier à collier interrompu consomme toutes sortes d'invertébrés (petits insectes, petits crustacés, vers marins ou mollusques) que l'on rencontre dans les laisses de mer, lagunes et vasières.

Il émet des sons aigus et roulés.

Le vol du gravelot est très vif. On peut distinguer, lors de ce vol, la bande alaire blanche sur ses ailes.

La saison de reproduction débute fin mars et connaît des pics en mai et juin pour s'étaler jusque fin août.

Les parents construisent un nid dans le sable, en haut de la plage, dans la laisse de mer, peu visible. La femelle y dépose une à deux pontes annuelles. Chacune compte trois œufs. Cette nidification rend fragile la reproduction de l'espèce, inscrite sur la liste rouge des espèces menacées, et rend nécessaire une protection humaine par des exclos temporaires[2].

La couvaison est assurée par le couple pendant trois à quatre semaines.

Les jeunes qui sont nidifuges prennent leur envol au bout de 26 à 31 jours. » (source : wikimanche)

Cette espèce est protégée et à St Brevin, depuis quelques années, les nids sont particulièrement surveillés par les ornithologues et la LPO.

Conseils pour éviter la destruction de cette espèce :

 Les nombreux dérangements subis par les GCI au cours d’une journée interrompent l’incubation des œufs et ne permettent pas le développement de l’embryon et/ou peuvent pousser les adultes à abandonner les nids. 

Ainsi, 80% des pontes n’arrivent pas à l’éclosion. Les efforts réalisés par les parents pour veiller sur leurs œufs sont donc énormes pour un faible résultat. 

Enfin, la dégradation et la disparition de ses habitats de nidification sont aussi des facteurs responsables de la diminution des populations de GCI. 

Le succès reproducteur moyen de l’espèce en Bretagne est de 0.57 jeunes par couple. Ce qui signifie que sur 10 jeunes nés, environ 6 seulement parviennent à l’âge de maturité sexuelle et peuvent ainsi contribuer à la survie de la population. Or cette valeur est nettement plus basse que le taux minimal pour maintenir la population, qui est de 0.83.

4 gestes simples pour protéger le littoral et sa biodiversité

La conservation du Gravelot à collier interrompu a pour objectif de permettre une protection et une conservation globale d’un écosystème fragile que sont l’estran et les hauts de plage.

Voici quelques règles de bonne conduite à suivre sur les plages pour aider à la protection des Gravelots à collier interrompu et, plus largement, pour la préservation de la biodiversité * : 

  • Respectez les mesures de protection mises en place sur les plages : des panneaux d’information et de sensibilisation sont également présents à l’entrée des sites pour vous informer sur les autorisations et interdictions ; des enclos sont mis en place par des volontaires service civique pour signaler les nids et éviter de les écraser, gardez vos distances si vous en apercevez.
  • Marchez sur les sentiers balisés et évitez de marcher sur le haut des plages et les dunes où nichent les Gravelots et pousse la végétation, elle aussi très sensible et rare.
  • Évitez le dérangement de la faune sauvage : les dérangements causés par les chiens et les humains, comme courir après les oiseaux, sont autant d’occasions pour eux de dépenser de l’énergie et d’impacter ainsi leur condition corporelle et, à terme, leur survie. Tenez vos compagnons en laisse sur les plages et privilégiez les sorties à marée basse. Dans le Finistère, les chiens sont interdits sur les plages du 1er juin au 30 septembre.
  • Eh bien évidemment, ramasser vos déchets, en s’assurant qu’il n’y ait pas de nid caché en dessous !

*Ces consignes sont valables toute l’année et dépassent largement le cas du GCI. Il s’agit d’une action globale qui prend en compte la conservation d’un écosystème sensible.

Particularité de ST BREVIN :

Tout récemment, 10 à 15 couples dont 5 couples qui se sont reproduits.

Le comportement du gravelot : à l’approche d’un intrus dans la zone où se situe le nid, l’oiseau s’alarme et a une attitude bizarre, il simule une aile cassée.

A St Brevin, des enclos réactifs ont été construits, des carrés de 80/80 afin de protéger les nids. 3 destructions de nids ont eu lieu en une nuit : 3 fois 6 poussins et les œufs ont été substitués soit 18 poussins.

ST BREVIN est réputé pour ses rassemblements de gravelots, les plus importants en France (1500 couples en France et à St Brevin, à l’Ermitage, au comptage ce jeudi 17 août, 115 oiseaux étaient encore présents mais ils vont bientôt partir vers d’autres horizons.

Poussin du gravelot et le gravelot adultePoussin du gravelot et le gravelot adulte

Poussin du gravelot et le gravelot adulte

Le bécasseau sanderling  (espèce d'oiseaux limicoles) 

Le bécasseau sanderling mesure 20 à 21 cm de longueur.

En plumage nuptial, il présente un plumage plutôt roussâtre tandis qu'il est gris pâle en plumage inter nuptial. Son bec court assez épais est droit et noir, ses pattes sont également courtes et noires.

C’est un migrateur hivernant.

Il fréquente les grandes étendues sableuses et se déplace un peu comme un jouet mécanique. Le Bécasseau sanderling bénéficie d'une protection totale sur le territoire français depuis l'arrêté ministériel du 17 avril 1981 relatif aux oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire

la photo 1 = bécasseau sanderling - plumage d'hiver, la 2 le bécasseau sanderling.
la photo 1 = bécasseau sanderling - plumage d'hiver, la 2 le bécasseau sanderling.

la photo 1 = bécasseau sanderling - plumage d'hiver, la 2 le bécasseau sanderling.

Bécasseau maubèche

 (espèce d'oiseaux limicoles)

Ce bécasseau mesure 23 à 25 cm. Il possède un bec court, droit et noir plus ou moins de la longueur de sa tête. Son envergure est comprise entre 47 et 53 cm. Longues ailes finement marquées par une étroite barre alaire qui, en vol, modifient la perception de sa corpulence. Possède un croupion gris clair finement marqué.

Le Bécasseau maubèche s'alimente principalement d'invertébrés d'eau salée et d'eau douce (insectes aquatiques, petits mollusques, vers). Recherche son alimentation effectuant des mouvements latéraux et verticaux de son bec dans la vase.
Espèce très grégaire, pouvant former des bandes de plusieurs milliers d'exemplaires. Dérangés, ils exécutent des manœuvres aériennes parfaitement synchronisées et spectaculaires.

bécasseau maubèche

bécasseau maubèche

Bécasseau variable

appelé bécasseau à dos roux, est une espèce de petits oiseaux limicoles 

Ce bécasseau mesure 16 à 22 cm. Son bec noir de taille moyenne est légèrement arqué. Ses pattes sont noires également. La projection des rémiges primaires est courte, la pointe des ailes arrivant à l'extrémité de la queue.

Il bénéficie d'une protection totale sur le territoire français depuis l'arrêté ministériel du 17 avril 1981 relatif aux oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire.

Le Bécasseau variable picore et sonde rapidement les vasières. Il exploite aussi fréquemment les eaux peu profondes.

bécasseau variable

bécasseau variable

Chevalier gambette

Le Chevalier gambette est un petit limicole d'environ 25 à 30 cm de longueur, aux pattes rouge vif et au plumage à dominante brun gris. Le ventre et la poitrine sont blancs tachetés de noir. À l'automne, les parties sombres s'éclaircissent pour devenir gris clair, les taches du ventre disparaissent. Il peut alors être confondu avec le Chevalier arlequin. Ce sont les deux seuls limicoles de cette taille à avoir les pattes rouges. Le Chevalier gambette s'en distingue principalement par un bec un peu plus court, et par une large bande blanche à l'arrière de l'aile visible en vol, qui le distingue immédiatement de tous les autres limicoles. Il est fréquemment appelé " pieds rouges " dans certaines régions à cause de la couleur de ses pattes

Le Chevalier gambette se rencontre essentiellement dans des zones humides et salées, le plus souvent sur des vasières dans lesquelles il se nourrit de vers et de petits crustacés. C’est un visiteur d'hiver et surtout un migrateur très commun sur les côtes françaises

Souvent solitaire, on peut néanmoins le trouver en groupes de quelques dizaines à plusieurs centaines d'individus dans les estuaires

 

Chevaliers gambette
Chevaliers gambetteChevaliers gambette

Chevaliers gambette

Chevalier cul-blanc Il appartient à une espèce d'oiseaux appartenant au groupe des limicoles

Le Chevalier cul-blanc est un échassier mesurant 20 à 24 cm de long et 39 à 44 cm d'envergure. Les mâles et femelles sont identiques.

Cet oiseau a les ailes noirâtres tachetées de blanc. Son poitrail est strié de gris et son ventre est blanc avec une nette démarcation du poitrail. Le Chevalier culblanc tire son nom de son croupion qui est blanc, sa queue, elle, est aussi blanche mais sa partie distale est marquée par des larges barres noires.

Le culblanc a un bec assez long et a une ébauche de sourcil qui ne dépasse pas son oeil.

Enfin, les pattes de l'oiseau sont vert grisâtre. En vol, ses doigts dépassent à peine de la queue de l'oiseau.

Son alimentation est presque exclusivement composée d'invertébrés. En saison inter-nuptiale, il se distingue des autres limicoles, excepté le Chevalier guignette, qui eux préfèrent les vasières dégagées, en se nourrissant à l'abri ou à proximité de la végétation. Cette espèce vit dans les milieux humides (marais, tourbières, lacs...), mais peut faire des haltes migratoires dans des zones cultivées, des côtes et même des villes.

Le Chevalier culblanc bénéficie d'une protection totale sur le territoire français depuis l'arrêté ministériel du 17 avril 1981 relatif aux oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire

chevalier cul-blanc

chevalier cul-blanc

La barge à queue noire

Espèce d'oiseaux limicoles de la famille des scolopacidés (bécassins)

Cet oiseau est caractérisé par un plumage brun beige, des ailes marquées d'une large barre alaire blanche et une queue de même couleur se terminant par une bande noire.

Cette espèce effectue des migrations à grande distance, mais se montre très fidèle à ses sites de reproduction qu'elle cherchera à regagner chaque année

Elle est un prédateur d'invertébrés, en particulier d'annélides. Son alimentation varie beaucoup selon son âge et les milieux qu'elle occupe (des prairies aux vasières d'estuaires). Les mâles adultes qui au moment de la reproduction mangent principalement des vers de terre (connus pour bioaccumuler des métaux lourds et certains autres polluants du sol, ce qui peut affecter les chances de survie des individus qui les consomment L'escargot Hydrobia ulvae est une autre proie, mais moins fréquente. Le régime alimentaire varie au cours de l'hiver en s'adaptant à la disponibilité des proies (Néréididés et petits bivalves Scrobicularia). Durant l'alimentation chaque oiseau de l'estuaire ingérait en moyenne 74,9 mg de poids sec par minute,

Comme tous les limicoles et de nombreux oiseaux d'eau, cette espèce souffre du recul et de la fragmentation et dégradation des zones humides (prairies humides en particulier)

(source wikipédia)

La barge à queue noire

La barge à queue noire

Le tournepierre à collier

Le tournepierre à collier est une espèce d’oiseaux limicoles de la famille des bécasses et chevaliers).

Cet oiseau mesure 22 à 23 cm de longueur.

L'adulte en plumage nuptial a la tête noir et blanc, le dos et les ailes (avec une barre alaire blanche) noir et roux et le ventre blanc. Un collier noir marque la poitrine. Le bec noir est légèrement retroussé.

L'adulte en plumage inter nuptial et le jeune sont plus ternes : essentiellement gris sombre et blanc.

Cet oiseau retourne avec le bec les coquillages, galets et algues sur les estrans à la recherche des invertébrés qu'il consomme : annélidescrustacés.

(source wikipédia)

Le tournepierre à collier (1) et le juvénile (2)Le tournepierre à collier (1) et le juvénile (2)

Le tournepierre à collier (1) et le juvénile (2)

Le Courlis corlieu – limicole

Est observé surtout aux passages migratoires de mai et août, bec courbé vers le bas. Il se distingue du courlis cendré par sa taille plus petite, son bec moins long et ses sourcils plus marqués.

  

 

(photos source wikipédia)

Le courlis corlieuLe courlis corlieuLe courlis corlieu

Le courlis corlieu

Autres oiseaux vus lors de cette sortie :

 

ECHASSIERS

Huîtrier Pie            (photo : source wikipédia)

Echassier du littoral à long bec rouge-orange. Il est le seul représentant français des 11 espèces d’huitriers existantes. Il raffole des coquillages qu’il passe ses journées à chercher, sectionnant ensuite sa proie pour l’ouvrir en deux ou la jetant sur les rochers pour en briser la coquille. Cette technique que l’huitrier pratiquera toute sa vie, il l’apprend dans ses jeunes années en imitant ses parents.

L'Huîtrier pie

L'Huîtrier pie

La Spatule blanche est une espèce d'oiseaux échassiers de la famille des Threskiornithidae.

Ce grand échassier blanc, doté d'une élégante crête retombante, a un long bec en forme de spatule d'où son nom. Il mesure 88 cm de longueur pour une envergure de 130 cm.

À la différence des hérons et aigrettes, la Spatule blanche vole cou tendu. Jusque dans les années 1980, elle était peu commune en dehors du littoral de la Manche et de l'océan Atlantique mais pouvait parfois être aperçue dans le sud de la France.

Elle niche notamment au lac de Grand-Lieu, en Brière, dans les marais salants de Guérande, la vallée de l'Erdre

Cette espèce fréquente les milieux aquatiques ouverts de faible profondeur comme les lagunes ou les roselières, les zones côtières, les lacs et les marais inondés. Elle niche en colonies dans les roseaux, parfois dans les arbres (pins noirs...), les arbustes (saules...) ou à même le sol.

Cet oiseau mange de petits poissons, des crustacés et des insectes aquatiques. Son bec lui permet aussi de remuer la vase et d'avaler du plancton.

La Spatule blanche bénéficie d'une protection totale sur le territoire français depuis l'arrêté ministériel du 17 avril 1981 relatif aux oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire.

La spatule blanche

La spatule blanche

Le Héron cendré est une espèce d'oiseaux échassiers de la famille des Ardeidae

Le héron cendré se caractérise par un long cou, un long bec pointu et de longues pattes. Il possède une excellente vue panoramique latérale et une très bonne vision binoculaire frontale. Son ouïe, également très développée, le fait réagir au moindre bruit suspect. Il atteint en général 95 cm de hauteur et une envergure de 1,85 m pour une masse de 1,5 à 2 kg.

Le héron cendré présente un plumage à dominante grise. Les jeunes ont un plumage plus terne : leur dos est gris-brunâtre, leur cou est gris et leur ventre est blanc rayé noir. Ils n'ont pas de huppe. Les jeunes hérons acquièrent leur plumage d'adulte à l'âge de deux ans. Le héron cendré peut vivre 25 ans mais des individus n'atteignent même pas un an.

Le vol du héron cendré est lent, avec le cou replié (lové en S). Ceci est caractéristique des hérons, à l'opposé des cigognes, des grues et des spatules qui étendent leur cou en volant. C'est un migrateur partiel qui ne se déplace généralement pas au-delà de 500 km ; le héron a un territoire peu étendu. Certains sujets demeurent même sédentaires.

Le Héron cendré se nourrit le plus souvent de poissons, mais son régime alimentaire est également composé d'amphibiens, de reptiles, de crustacés, de petits mammifères (musaraignes d'eaucampagnolsmulots et rats), d'oiseaux et même de végétaux (bourgeons). Le Héron cendré ne néglige pas non plus les insectes et les mollusques terrestres et aquatiques. Ce régime alimentaire varié permet à l'espèce d'exploiter différents milieux : cours d'eau et plans d'eau, marais, zones humides, prés et même espaces verts urbains et bordures routières.

Quand il chasse, le Héron cendré peut demeurer longtemps immobile, le cou dressé, en attendant le passage d'une proie. Lorsqu'elle passe à portée de son bec, il s'en saisit rapidement en projetant vers l'avant la partie supérieure de son cou.

Le héron n'a guère d'ennemis, d'autant qu'il est protégé depuis 1974. Il est même capable de vivre près de l'homme et peut ainsi être vu en pleine ville à proximité des plans d'eau et cours d'eau urbains. En milieu urbain, sa distance de fuite est considérablement raccourcie et il peut parfois se laisser approcher à quelques mètres. Souvent solitaire ou en petits groupes lâches, il forme néanmoins des colonies lors de la reproduction.

Le héron cendré

Le héron cendré

Parmi les ANATIDES, observé :

Le canard colvert

Le Canard colvertcol-vert  est une espèce d'oiseaux de l'ordre des Ansériformes, de la famille des Anatidés . C'est certainement le plus connu et reconnaissable de tous les canards, du fait de l'existence de races de canards domestiques issues de cette espèce.

Le colvert mesure de 50 à 68 cm de long pour un poids moyen de 1,2 kg pour le mâle et 1,1 kg pour la femelle et une envergure de 0,78 à 1 m1.

Le mâle des populations sauvages est aisément reconnaissable, pendant la période nuptiale, par sa tête d'un vert brillant (d'où son nom). Le reste du plumage est gris-brun à blanc, avec un miroir alaire bleu-violet ; le bec est jaune.

La femelle a le bec brun et le plumage plus terne (beige tacheté de brun). Celui-ci ressemble à celui du canard noir bien que généralement de teinte plus claire. Le bec du mâle est jaunâtre ou verdâtre, plus ou moins taché de noir, et ses pattes sont rouge-orangé. Mâle, femelle et juvénile disposent d'un miroir iridescent bleu-violet bordé de barres blanches sur les ailes. La tête des canetons est plus orangée et il a une calotte, le dos, une barre sur l'œil et la face dorsale des ailes brun foncé, le poitrail blanc..

Le Colvert peut vivre jusqu'à 29 ans, mais vit en moyenne 5 ans à 10 ans. C’est le canard le moins farouche. Il s'acclimate facilement à la vie urbaine et craint peu l'Homme. Il se reproduit fréquemment avec d'autres espèces (Canard noir qui habite l'Amérique, Canard pilet qui habite l'Europe ou son congénère le canard domestique), ce qui peut poser des problèmes de pollution génétique au sein des populations sauvages (et domestiques). Il est très grégaire en dehors des périodes de reproduction, et les femelles sont très fidèles aux mêmes territoires où elles retournent tous les ans3. Le colvert appartient au groupe des canards barboteurs, ceux qui préfèrent s'alimenter en surface, ou à faible profondeur d'eau, en avançant à coups de pattes circulaires et alternés : il plonge la tête dans l'eau et bascule vers l'avant, ce qui lui permet d'atteindre le fond de l'eau avec son bec. Il s'aventure aussi sur les prairies pour brouter. Il est omnivore et se nourrit de poissons et d'herbes, de graines et de vers, de têtards et d'insectes

Ce canard vit dans les zones humides d'eau douce, que ce soit dans les marais, les étangs et les lacs ou les rivières calmes, dans toutes les régions tempérées, du niveau de la mer jusqu'à 2 000 mètres d'altitude. Il vit sur l'eau, et ne va sur la terre ferme que pour la nidification et le repos. Cette espèce est migratrice au nord de son aire de répartition.

Colvert en vol (1) - couple de colverts (2)
Colvert en vol (1) - couple de colverts (2)

Colvert en vol (1) - couple de colverts (2)

Autre oiseau observé : Le grand cormoran adulte en plumage nuptial est tout noir, avec des reflets bleu et vert-bronze. Le dos est gris-bronze avec des lisérés foncés. La queue est noire et assez longue. Une tache blanche sur la cuisse apparaît pendant la période nuptiale.
La tête est noire, avec quelques plumes blanches sur la crête peu fournie composée de quelques plumes plus longues. Les joues et la gorge sont blanches. Les yeux sont verts, allant de l'émeraude au turquoise. Le bec légèrement crochu et puissant est noirâtre avec la base jaune. Les pattes et les doigts palmés sont noirs.

Le grand cormoran se nourrit principalement de poisson et d'invertébrés aquatiques.

 

Grand cormoran

Grand cormoran

Les laridés

Ce sont pour la plupart des oiseaux marins tels que  mouettesgoélands, sternes et guifettes et sont associés étroitement aux mers et aux océans du monde entier. Dans ce groupe d'oiseaux de différentes tailles, certains ont un vol puissant et des stratégies de pêche spectaculaires.

Les goélands et les mouettes peuvent avoir un corps fin, mais certaines espèces sont plus trapues.

 Les ailes longues et étroites présentent souvent des extrémités pointues.

La queue est habituellement large et plutôt arrondie.

 Le bec est remarquable, allant d’une forme nettement effilée à une autre plus émoussée.

 Les goélands ont une particularité, un très net angle au gonys, vers l’extrémité de la mandibule inférieure.

Quelle est la différence entre les mouettes et les goélands ?

Traditionnellement, la mouette est plus petite, mesure entre 37 et 43 cm  tandis que le goéland, plus massif, se situe plus autour des 55 à 67 cm.

Le bec : C'est une constante chez la mouette, son bec est rouge et plus petit que le goéland qui lui en possède généralement un bec jaune plus imposant.

Comment savoir l'âge d'un goéland ?    Le plumage devient clair dès l'âge de 10 mois, mais même en troisième hiver, il ne sera pas aussi pâle que l'adulte. L'œil du Goéland leucophée devient clair dès l'âge d'un an. L'œil du Goéland pontique reste foncé dans la plupart des cas. 2e h. : bicolore, mais plus foncé que chez l'adulte.

Comment reconnaître un mâle d'une femelle goéland ?     Le mâle est généralement plus robuste que la femelle. Il a le bec plus long et plus épais, et son gonys (partie saillante de la mandibule inférieure du bec) est plus marqué. Son front est plus fuyant, la femelle a donc une tête plus ronde avec un front plus abrupte.

Comment s'appelle le bébé goéland ?   Les jeunes, souvent nommés « grisards », ont un plumage mêlant le brun, le beige, le gris et le blanc (plumage bariolé) ; ils mettent de deux à quatre ans pour acquérir, progressivement, le plumage adulte complet.

 

(1) goéland argenté, (2) goéland brun, (3) goéland cendré, (4) mouette mélanocéphale, (5) mouette rieuse adulte plumage d'été,  (6) la même, plumage d'hiver, (7) mouette rieuse en plein vol, (8) mouette rieuse posée.(1) goéland argenté, (2) goéland brun, (3) goéland cendré, (4) mouette mélanocéphale, (5) mouette rieuse adulte plumage d'été,  (6) la même, plumage d'hiver, (7) mouette rieuse en plein vol, (8) mouette rieuse posée.
(1) goéland argenté, (2) goéland brun, (3) goéland cendré, (4) mouette mélanocéphale, (5) mouette rieuse adulte plumage d'été,  (6) la même, plumage d'hiver, (7) mouette rieuse en plein vol, (8) mouette rieuse posée.(1) goéland argenté, (2) goéland brun, (3) goéland cendré, (4) mouette mélanocéphale, (5) mouette rieuse adulte plumage d'été,  (6) la même, plumage d'hiver, (7) mouette rieuse en plein vol, (8) mouette rieuse posée.
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(1) goéland argenté, (2) goéland brun, (3) goéland cendré, (4) mouette mélanocéphale, (5) mouette rieuse adulte plumage d'été, (6) la même, plumage d'hiver, (7) mouette rieuse en plein vol, (8) mouette rieuse posée.

Comme vous le voyez, nous avons aperçu beaucoup de goélands dont le Goéland brun (Larus fuscus), comparons les goélands argentés et bruns.

Pour le goéland brun, son aire de nidification s'étend de l'Islande vers l'est sur une grande partie des côtes européennes jusqu'à la péninsule de Taïmyr dans le nord-ouest de la Sibérie. Le dessus de l'espèce est plus sombre que celui du Goéland argenté, dont il n'est pas aussi proche qu'on le pensait auparavant. Il est plus proche génétiquement du Goéland pontique.

Le Goéland brun est un oiseau migrateur dont les populations nordiques migrent le plus loin et hivernent en partie dans les zones tropicales d'Afrique et d'Asie. Une grande partie des oiseaux d'Europe occidentale hiverne déjà sur la côte atlantique française et en Méditerranée.

Avec une longueur de corps de 49-57 cm, le Goéland brun est plus petit et plus mince que le Goéland argenté. Son bec est plus long, plus étroit et semble plus pointu. Il mesure entre 40 et 58 mm de long. Les ailes semblent relativement longues en vol et relativement étroites, surtout au niveau de l'aile. La longueur des ailes est comprise entre 368 et 456 mm, l'envergure entre 118 et 158 cm, le poids entre 450 et 1300 g. Le dimorphisme sexuel n'est pas prononcé en ce qui concerne le plumage. Les mâles sont cependant plus grands et plus forts. Les jeunes Goélands bruns d'Europe de l'Ouest passent à l'âge adulte au cours du quatrième hiver (goélands de quatre ans

La seule espèce avec laquelle on puisse le confondre en Europe est le Goéland marin. Le Goéland brun est plus petit, plus fin, avec des pattes jaunes et non rosâtres et des miroirs blancs plus petits en bout d'ailes. Les adultes ont les ailes et le dos noir ou gris foncé. Le bec est jaune avec un point rouge. La tête est plus grise en hiver, contrairement au Goéland marin.

Le spectre alimentaire du goéland argenté se compose de petits poissons comme le Hareng atlantique, d'invertébrés marins comme les crabes nageurs, les oisillons et les œufs d'oiseaux, de charognes, de déchets de pêche, de petits rongeurs, de vers de terre, d'insectes et de baies

La sterne caugek, autre laridé.

Elle a de courtes pattes noires, un bec noir à pinte jaune et le dessus de la tête noir (blanc vers le bec en internuptial) ébouriffé en arrière.

Elle niche généralement sur des îlots rocheux. Ces oiseaux migrateurs hivernent en majorité plus au sud mais, depuis quelques années, quelques oiseaux sont régulièrement observés sur nos côtes pendant l'hiver. 

Caractéristique : Pattes noires

Existe une grande colonie sur le polder de Sébastopole, partie est de l’île de Noirmoutier.

 

 

(1)  sternes caugek, (2) sterne caugek juvénile quémandant de la nourriture à un de ses parents, (3) parade de 2 adultes sternes caugek, (4) sterne huppée.(1)  sternes caugek, (2) sterne caugek juvénile quémandant de la nourriture à un de ses parents, (3) parade de 2 adultes sternes caugek, (4) sterne huppée.
(1)  sternes caugek, (2) sterne caugek juvénile quémandant de la nourriture à un de ses parents, (3) parade de 2 adultes sternes caugek, (4) sterne huppée.(1)  sternes caugek, (2) sterne caugek juvénile quémandant de la nourriture à un de ses parents, (3) parade de 2 adultes sternes caugek, (4) sterne huppée.

(1) sternes caugek, (2) sterne caugek juvénile quémandant de la nourriture à un de ses parents, (3) parade de 2 adultes sternes caugek, (4) sterne huppée.

ENFIN terminons par cet oiseau que l'on voit couramment dans notre région : L'AIGRETTE.

L'Aigrette garzette. 

(espèce d'oiseaux de la famille des Ardeidae, famille des hérons)

Le mot « aigrette » fait d’ailleurs référence aux 2 plumes effilées de 20cm ornant la nuque des aigrettes en période nuptiale.

Elle mesure entre 55 et 65 cm avec une envergure de 88 à 106 cm. Elle pèse 500 g en moyenne. Il n'y a pas de dimorphisme sexuel. Elle est entièrement blanche avec un bec noir allongé, fin et pointu, noir et légèrement gris bleuté (pour les individus non nicheurs) et jaune-orangé pour les oiseaux nicheurs. L’iris est jaune à la base et ses pattes sont noires avec des doigts jaunes. En période nuptiale, elle porte sur la nuque deux longues plumes fines de 20 cm environ appelées les aigrettes

L'aigrette garzette à un régime alimentaire opportuniste. Elle se nourrit principalement de petits poissons (moins de 20 grs), d'insectes aquatiques et terrestres, de crustacés d'amphibiens, de mollusques, d'araignées, de vers, de reptiles et de petits oiseaux

L'Aigrette garzette niche en colonie, souvent avec d'autres Ardéidés. Elle peut nicher au sol, dans les roselières, les broussailles, ou jusqu'à 20 m de hauteur dans les arbres ou les rochers. Le couple construit ensemble le nid, il est constitué de roseaux et de brindilles.

Elle est présente en Europe du Sud, sur tout le pourtour méditerranéen jusqu'en Afrique subsaharienne. Généralement migratrice, la majeure partie de la population hiverne en Afrique mais une partie est aussi présente en France et en Espagne. L'espèce a fortement progressé ces dernières années, en colonisant massivement la façade atlantique française (60 % de l'effectif nicheur français en 2000

Sensible au froid, ses effectifs diminuent fortement après les vagues de froid dans le nord de son aire de répartition, où certains oiseaux ont cependant tendance à se sédentariser. En hiver, elle se retire à l'intérieur des terres parfois à quelques centaines de kilomètres. Elle y retrouve les Cormorans qui fuient eux aussi la froideur de l'hiver.

L'Aigrette garzette se rencontre dans toutes les zones humides aux eaux peu profondes, lagunes, claires à huîtres, avec une prédilection pour les eaux saumâtres. Elle est aussi fréquente le long des cours d'eau que dans les marais dans certaines régions. Souvent observée en compagnie d'autres ardéidés.

Anecdote de Dominique : Il y a deux ans, des touristes se sont rendus à l’OT de St Brevin pour signaler la découverte d’un « MARABOUT », Dominique a été appelé et allé voir sur place, il s’agissait en fait d’un « hybride », croisement d’une aigrette garzette et d’un aigrette des récifs. Elle est toujours présente à l’heure actuelle.

Voyez ci-dessus l’aigrette garzette et ci-dessous l’aigrette des récifs, et bien, aujourd’hui, nous avons un hybride de ces deux garzettes à Saint-Brevin, ceci, depuis deux ans déjà.

L'Aigrette à gorge blanche (Egretta gularis), également appelée Aigrette des récifs, est parfois considérée comme une sous-espèce de l'Aigrette garzette. Son bec est toutefois plus épais que chez cette dernière.

L'Aigrette à gorge blanche est un Ardeidae de taille moyenne (environ 60 cm de longueur pour une envergure de 95 cm). Deux formes de plumage prédominent : une blanche et une gris-sombre. Les oiseaux intermédiaires sont réputés rares. C'est la forme blanche qui ressemble fortement à l'Aigrette garzette, mais elle s'en distingue par le fait que son bec est plus épais, et que le bout de ses pattes (avant les pieds) est déjà un mélange de jaune et noir

Cet oiseau fréquente surtout le littoral. Il se reproduit dans les arbres et les buissons, y compris dans les mangroves, mais aussi dans les cavités de falaises et sur les îles.

Elle se nourrit de petits poissons, de crustacés et de mollusques, mais aussi de criquets, de larves et de vers.

(Source des articles pour la plupart de Wikipédia)

 

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